Les sorties cinéma de la semaine avec Thierry Fiorile et Matteu Maestracci : “Megalopolis” de Francis Ford Coppola et “Riverboom” de Claude Baechtold.
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Avec Mégalopolis, Le réalisateur américain Francis Ford Coppola, 85 ans, peut enfin présenter aux spectateurs son film de synthèse, un projet qu’il porte depuis une quarantaine d’années.
Nous sommes dans une ville fictive, un New York mêlé à la Rome antique, dans une période de l’histoire elle-même indéfinie, mais qui est sans doute notre présent ou un futur proche. Le personnage principal est César Catilina, Adam Driver, artiste et architecte de génie, doté du pouvoir d’arrêter le temps, il s’oppose au maire conservateur, Frankyn Cicero, sur la façon dont leur ville et sa ville devraient se transformer et évoluer. habitat.
Pour ne rien arranger, la fille du maire, Julia, est amoureuse de César, et à leurs côtés on retrouve une bimbo machiavélique de la télé, ou encore le milliardaire Hamilton Crassus III et son neveu égaré et corrupteur. C’est visuellement chargé, ça roule à mille à l’heure, ça parle parfois en latin, à la fois moderne et démodé, écologiste et décadent, comme si un Coppola conscient de sa propre mortalité avait voulu mettre de côté toutes ses obsessions et inspirations. dans un shaker géant et psychédélique.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le cinéaste n’est pas amer, il estime, comme son film, que nous sommes à un moment charnière de l’humanité, et que les choses se réinventent. Difficile de rester neutre face à cela Mégalopole dont on ne sort pas indemne, il est souvent brillant, parfois naïf ou pontifiant. Il y a quelque chose de profondément touchant dans ce que fait Coppola, y compris dans les défauts du film.
C’est un documentaire qui n’aurait jamais dû sortir étant donné que les cassettes ont disparu depuis 20 ans… Une histoire de très jolis pieds nickelés, en 2002, lorsque l’armée américaine envahit l’Afghanistan, demande Serge Michel, journaliste suisse, à Claude Baechtold , qui n’a rien de mieux à faire, pour l’accompagner à Kaboul, où les attend Paolo Woods, un photographe italien.
Et c’est parti pour une longue balade en voiture, dans un pays où la déroute des talibans a laissé la place à des chefs de guerre imprévisibles. Un journalisme de guerre en mode « byways », où la petite histoire raconte la grande histoire.
Dans ce récit de voyage fou, il y a des images étonnantes de l’Afghanistan, avant le sinistre retour des talibans au pouvoir, mais surtout la naissance d’une belle amitié qui dure encore aujourd’hui.
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