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le film qui est déjà comparé aux plus grands chefs-d’œuvre comme “Le Parrain”


” Tul’un des plus beaux films de notre époque », selon Écran International. « Un quasi-chef-d’œuvre qui transcende le cinéma moderne », ajoute DiscussingFilm. Le Hollywood Reporter, Le brutaliste « n’est pas un classique en devenir, mais un classique déjà établi. »

N’en jetez plus ! Depuis ce week-end, la presse internationale ne tarit pas d’éloges Le brutalistePrésenté en compétition à la Mostra de Venise, où il a remporté le Lion d’argent du meilleur réalisateur, le film a été salué par une standing ovation de plus de 12 minutes après la projection par le public du deuxième festival de cinéma le plus influent au monde.

Sur les réseaux sociaux, où l’on crie déjà à la gloire du chef-d’œuvre, le bourdonner est monumental. Après Venise, au Festival international du film de Toronto (TIFF), c’est reparti. Le long métrage de Brady Corbet a été accueilli par des applaudissements incessants et une pluie d’éloges. Pour nos confrères de D’abord« C’est une œuvre colossale qui ne ressemble à rien de ce que nous avons vu jusqu’à présent. » « La course aux Oscars a déjà un favori », s’enthousiasme-t-il. Vogue. Mais pourquoi tant d’amour ?

Raconter l’histoire de la reconstruction d’une nation

Tout au long de cette fresque de 3 heures 35 minutes, le cinéaste plonge dans trente années de la vie de Laszlo Toth (Adrien Brody), un architecte juif d’origine hongroise qui a survécu à la Shoah et émigré aux États-Unis avec sa femme Erzsébet (Felicity Jones) en 1947. Ils pensent enfin vivre le rêve américain lorsqu’un mystérieux client, incarné par Guy Pearce, demande à Laszlo de concevoir un grand monument moderniste et de contribuer à façonner le paysage de l’Amérique moderne.

Mais le couple se confronte à tout ce qui pourrit les États-Unis des années 1950 : la montée d’un antisémitisme très prononcé, un libéralisme à outrance et une sauvagerie omniprésente. Selon le coproducteur Protagonist Pictures, l’ambition du film est de « raconter l’histoire de la vision sans compromis d’un artiste et de la reconstruction d’une nation ».

Aussi fort que Francis Ford

En examinant les échecs de l’Amérique, Brady Corbet convoque les plus grands chefs-d’œuvre de l’histoire d’Hollywood. Citizen Kane a Il était une fois en Amériqueà travers les plus récents Il y aura du sang Ou La zone d’intérêt, Le brutaliste matérialise une mythologie qui le dépasse presque. Le point n’a pas encore pu le découvrir, mais il s’agit clairement d’un projet d’une ambition folle, qui évoquait pour les festivaliers la démesure d’un jeune Américain des années 1970 : un certain réalisateur italo-américain, fringant trentenaire des années 1970 (Brady Corbet a 36 ans), s’est donné pour mission de pulvériser les conventions du genre au sein du système hollywoodien… Francis Ford Coppola, bien sûr. À Venise, comme à Toronto, les spectateurs de Le brutaliste a comparé l’expérience à la première découverte de Parrainqui venait de changer à jamais le visage du cinéma américain. Rien que ça !

Et comme il s’agit de l’histoire d’un architecte visionnaire dont la mission est de changer le visage d’une nation, les comparaisons avec Mégalopole (en salles le 25 septembre et que Le pointdéfend bec et ongles) se portent bien. La dernière folie visuelle de Coppola a cependant fortement divisé les critiques du dernier Festival de Cannes et les médias américains Variété, qui établit un parallèle entre les deux œuvres, donne sa faveur à celle de Brady Corbet.

Quand voir le film en France ?

Réalisateur de deux longs métrages jamais distribués en France, Brady Corbet accède subitement à la célébrité, lui qui jusque-là était surtout connu comme acteur, auprès de cinéastes tels que Gregg Araki (Peau mystérieuse), Lars von Trier (Mélancolie), ou la française Mia Hansen-Love (Eden). Avec Le brutalisteil se fait enfin remarquer dans le monde entier en changeant de métier au générique. « Si vous devez voir un seul film follement ambitieux et allégorique sur un architecte légendaire dont le rêve est de concevoir des structures qui façonneront l’avenir, allez le voir Le brutaliste (…) Mégalopole est un film qui se brise en mille morceaux scintillants. Avec Le brutalisteBrady Corbet réussit à faire le contraire”, dit Variété – dont l’opinion n’engage que son auteur !

Quoi qu’il en soit, ces éloges constituent un coup de pouce bienvenu pour les cinéphiles du monde entier, qui attendent désormais Le brutaliste comme le messie. Pour l’instant, aucune date de sortie n’a été annoncée, il faudra donc patienter encore quelques mois. Quelques heures après la cérémonie de remise des prix à la Mostra de Venise, le géant Universal Studios a annoncé l’acquisition des droits de distribution internationaux, via sa filiale Focus Features. En clair, Le brutaliste sera un sérieux concurrent dans la course aux Oscars, il devrait donc, logiquement, sortir d’ici la fin de l’année outre-Atlantique, ce qui laisse espérer une découverte en France fin 2024 au mieux, voire début 2025.


Anna

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