le gendarme abattu lors des émeutes est mort

NOUVELLE-CALÉDONIE – Émeutes meurtrières. Un gendarme mobile est décédé des suites d’une blessure par balle à la tête ce mercredi 15 mai en Nouvelle-Calédonie. Les faits se sont déroulés dans le secteur de Plum, au sud de l’archipel, a précisé la gendarmerie.

Selon le média spécialisé Actu17, qui a contacté une source proche du dossier, « Des gendarmes ont été attaqués dans une embuscade alors qu’ils étaient en train de dégager des barricades sur une route. Les militaires ont ouvert le feu pour se défendre. ». L’information a été confirmée par une source proche du dossier à l’AFP.

Le gendarme concerné a ensuite été évacué vers la branche médicale du Régiment d’infanterie de marine Pacifique-Polynésie. Un contexte explosif a envahi l’archipel suite à l’adoption du projet de loi constitutionnelle visant à élargir son électorat. Les indépendantistes sont particulièrement opposés à cette réforme.

Plusieurs écoles ont été incendiées, des magasins pillés et des voitures endommagées depuis lundi. Le Haut-Commissaire de la République, Louis Le Franc, a également fait état ce mercredi matin« échanges de tirs » entre émeutiers et groupes de défense civile. Deux autres personnes sont mortes dans ce contexte de violences, dont une a été abattue à Nouméa dans la nuit de mardi à mercredi.

A l’issue d’un Conseil de défense, Emmanuel Macron a demandé au gouvernement de « déclarer l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie ». L’état d’urgence permet aux ministres et préfets de« interdire la circulation des personnes ou des véhicules » dans certains lieux ou à certaines heures (couvre-feux), ainsi que des réunions ou manifestations sur la voie publique, ou pour ordonner la remise des armes.

Voir aussi sur HuffPost :

Nouvelle-Calédonie : trois morts lors d’une nouvelle nuit de violences, un gendarme grièvement blessé

Nouvelle-Calédonie : Emmanuel Macron déclare l’état d’urgence pour faire face aux violences