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Durée de la vidéo : 2 minutes
Face aux violences chez les jeunes, le Premier ministre souhaite un « élan d’autorité » et une mobilisation générale. En déplacement à Viry-Châtillon, dans l’Essonne, jeudi 18 avril, Gabriel Attal a fait de nombreuses annonces.
A l’école ou dans la rue, lutter contre les violences des mineurs est devenue une urgence pour le gouvernement. Avec une idée martelée : “un véritable élan d’autorité”. Le Premier ministre, Gabriel Attal, s’est rendu à Viry-Châtillon (Essonne), jeudi 18 avril, ville traumatisée par la mort du jeune Shemseddine, lynché par une bande à proximité de son école. Pour les étudiants les plus violents, Gabriel Attal propose un retrait de points au certificat ou au baccalauréat, et même une mention au dossier Parcoursup en cas de troubles graves.
Sanctionner les parents
Le gouvernement proposera également aux parents d’envoyer leur enfant dans un internat, avant de « tombe vraiment dans la délinquance », a indiqué Gabriel Attal. Dès l’école primaire, des commissions éducatives seront créées avec des sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion. Des mesures jugées inefficaces, selon un syndicat d’enseignants. “L’équipe éducative se réunit s’il y a un souci, avec l’élève, sur un comportement, et on peut arriver à des sanctions”note Guislaine David, porte-parole du SNUIPP-FSU.
Autre combat du gouvernement : restaurer l’autorité parentale, notamment en imposant des amendes aux parents si leurs enfants ne se présentent pas à leur convocation au tribunal. Le gouvernement souhaite également instaurer des travaux d’intérêt général pour les parents jugés défaillants. Le Premier ministre envisage notamment de réformer l’excuse de minorité, du fait qu’aujourd’hui, la justice punit un mineur moins sévèrement qu’un adulte.
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Face aux violences chez les jeunes, le Premier ministre souhaite un « élan d’autorité » et une mobilisation générale. En déplacement à Viry-Châtillon, dans l’Essonne, jeudi 18 avril, Gabriel Attal a fait de nombreuses annonces.
A l’école ou dans la rue, lutter contre les violences des mineurs est devenue une urgence pour le gouvernement. Avec une idée martelée : “un véritable élan d’autorité”. Le Premier ministre, Gabriel Attal, s’est rendu à Viry-Châtillon (Essonne), jeudi 18 avril, ville traumatisée par la mort du jeune Shemseddine, lynché par une bande à proximité de son école. Pour les étudiants les plus violents, Gabriel Attal propose un retrait de points au certificat ou au baccalauréat, et même une mention au dossier Parcoursup en cas de troubles graves.
Sanctionner les parents
Le gouvernement proposera également aux parents d’envoyer leur enfant dans un internat, avant de « tombe vraiment dans la délinquance », a indiqué Gabriel Attal. Dès l’école primaire, des commissions éducatives seront créées avec des sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion. Des mesures jugées inefficaces, selon un syndicat d’enseignants. “L’équipe éducative se réunit s’il y a un souci, avec l’élève, sur un comportement, et on peut arriver à des sanctions”note Guislaine David, porte-parole du SNUIPP-FSU.
Autre combat du gouvernement : restaurer l’autorité parentale, notamment en imposant des amendes aux parents si leurs enfants ne se présentent pas à leur convocation au tribunal. Le gouvernement souhaite également instaurer des travaux d’intérêt général pour les parents jugés défaillants. Le Premier ministre envisage notamment de réformer l’excuse de minorité, du fait qu’aujourd’hui, la justice punit un mineur moins sévèrement qu’un adulte.