Le gouvernement “doit montrer qu’il poursuit les négociations”, selon un spécialiste

Israël a assuré les États-Unis que son opération militaire sur Rafah était “limité”Mardi 7 mai. « On peut être un peu sceptique, puisque l’on sait très bien que Netanyahou a déclaré que, quoi qu’il arrive, cette offensive aurait lieu alors que le Hamas acceptait la trêve hier soir »estime Agnès Levallois, vice-présidente de l’Institut de recherche et d’études sur le Moyen-Orient méditerranéen. «Je crains que ce ne soit une façade»estime l’invité.

« Pression américaine extrêmement forte »

“Nous sommes confrontés à une équation à trois inconnues : la première est militaire (…) la deuxième ce sont les otages, et la troisième est la situation humanitaire extrêmement complexe”, analyse le général Patrick Dutartre de l’Armée de l’Air, ancien chef de la Patrouille de France. Les négociations se poursuivent actuellement au Caire et les Israéliens sont revenus à la table. Le gouvernement israélien “doit montrer qu’il poursuit les négociations (…) nous ne devons pas être responsables de l’arrêt des négociations, (…) la pression américaine doit être extrêmement forte”selon Agnès Levallois.