FFini le temps où le loup était le grand méchant des contes pour enfants ! Désormais, c’est lui qui tremble devant les chasseurs européens. Sur proposition de la Commission von der Leyen, le Comité des représentants permanents (Coreper) des États membres vient de donner son feu vert à l’abaissement du statut de protection du loup en Europe. De « strictement protégé », notre ami Canis lupus sera rétrogradée au rang de « protégée ». Un déclassement qui fait hurler les défenseurs de l’environnement, mais qui réjouit les éleveurs.
Le Conseil doit approuver formellement la décision des ambassadeurs. L’UE soumettra ensuite la proposition au Comité permanent de la Convention de Berne, prévu début décembre. Un changement au niveau de la Convention de Berne est une condition préalable à toute modification du droit de l’UE, en l’occurrence la directive Habitats de 1992.
“Une première victoire salutaire”, se réjouit la députée française Céline Imart (LR). Elle y voit un “répit” pour les agriculteurs “fortement touchés” par les attaques de loups. Le loup a largement montré les crocs. Selon l’analyse de la Commission, la population de loups a explosé en Europe, dépassant les 20 000 individus en 2023 (dont 1 100 en France).
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