le héros Andriy Lunin, la domination anglaise stérile… Les tops et les flops

HAUTS

Le mur ukrainien nommé Lunin

Accusé d’être fautif sur le coup franc de Bernardo Silva à l’aller pour un mauvais placement, le gardien ukrainien, Andriy Lunin, s’est très bien rattrapé et c’est le moins qu’on puisse dire. En 120 minutes jouées, il a réalisé un total de 9 arrêts au cours du match. Dominé et maltraité, le Real Madrid a toujours pu compter sur son dernier rempart. Au sol comme dans les airs, il remplissait parfaitement son rôle. Double arrêt, parfois triple arrêt ou simple arrêt en deux temps, il n’a jamais semblé perturbé par l’importance du match et encore moins par le scénario durant lequel les Citizens pressaient très haut avec beaucoup d’intensité. La cerise sur le gâteau de cette performance reste cette séance de tirs au but durant laquelle l’Ukrainien a remis son équipe sur les rails en stoppant les tentatives de Bernardo Silva et Mateo Kovačić.

La recette parfaite de Carlo Ancelotti

Après un match nul tonitruant à Santiago Bernabeu (3-3), le Real Madrid est arrivé au Stade Etihad avec une tâche très compliquée. En effet, cela faisait plus d’un an que Manchester City n’avait pas perdu à domicile. C’était le 12 novembre 2022 contre Brentford. A noter que la dernière défaite de Man City en Ligue des Champions remonte au 19 septembre 2018 face à l’OL. Le Real Madrid avait besoin d’un exploit pour renverser les Citizens. Les Merengue n’ont réussi à se qualifier pour les huitièmes de finale de Ligue des champions que deux fois sur 10 doubles confrontations après avoir échoué à remporter le match aller à domicile : contre Manchester United en 2000 puis en 2013. Et ce mardi soir, cela a été obtenu grâce à préparation tactique magistrale de Carlo Ancelotti qui a touché le terrain après l’ouverture du score de Rodrygo (12e). Si Kevin De Bruyne a égalisé, le club madrilène n’a jamais vraiment paniqué, ne prenant aucun risque et visant les prolongations et les penaltys pour renverser Manchester City.

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flops

Domination stérile des citoyens

Une performance collective finalement assez compliquée à analyser. Avec 33 tirs et 67% de possession, Manchester City a tout fait pour venir à bout du Real Madrid mais en vain. Offensivement, les Citizens se sont créés de nombreuses occasions mais ne les ont jamais conclues. Ils ont touché la barre transversale sur la tête d’Erling Haaland, ils ont raté de grosses occasions comme ce tir de Kevin De Bruyne, laissé seul au point de penalty (81e). Avec plus de 2,73 buts attendus, les troupes de Pep Guardiola comptent également près de 18 corners et 10 coups francs. Tirs lointains, débordements sur les côtés, tirs dans la surface, coups de pied arrêtés… Ils ont tout tenté, ils ont tout tenté mais ils ont failli tout rater en plus de 120 minutes. A la maison quand on est tenant du titre, c’est difficile de pardonner.

Le fantôme d’Erling Haaland a refait surface

Invisible à l’aller avec seulement 20 ballons touchés (dont sept pertes de ballon) pour un seul tir tenté en 90 minutes, Erling Haaland devait se racheter ce mercredi soir et cela n’a pas été le cas. Celui qui a inscrit 30 buts cette saison, dont six en C1, n’est pas parvenu à dominer malgré quelques attaques, notamment dans le jeu aérien. Sa tête déséquilibrée s’écrase sur la barre (19e) et il tente de s’éloigner un peu pour projeter ses coéquipiers dans l’espace. Ce mardi encore, le Norvégien n’a touché que 21 ballons et n’a tenté de délivrer que sept passes. Il a perdu 8 ballons et a à peine réalisé un seul dribble. Un peu moins discret qu’à l’aller, Haaland n’a néanmoins pas été du tout efficace ni réaliste, au grand dam des Sky Blues.