Le Hezbollah libanais revendique une attaque de drone contre une base militaire dans le nord d’Israël

Le mouvement pro-iranien a revendiqué ces frappes en réponse à une attaque israélienne qui a tué un commandant local de la formation libanaise.

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Une image prise sur la chaîne de télévision al-Manar du Hezbollah le 21 décembre 2015 montre Hassan Nasrallah, le chef du mouvement musulman chiite Hezbollah au Liban.  (MANAR TV)

Le Hezbollah libanais a affirmé mercredi 15 mai avoir visé intensivement des objectifs militaires dans le nord d’Israël, et pour la première fois une base militaire près de Tibériade, à environ 30 kilomètres de la frontière avec le Liban. Le mouvement pro-iranien a revendiqué ces attaques en réponse à une frappe israélienne qui avait tué la veille un commandant local de la formation libanaise.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas, le 7 octobre, des échanges quotidiens de tirs transfrontaliers opposent l’armée israélienne au Hezbollah, qui prétend soutenir le mouvement islamiste palestinien. Dans un communiqué, le Hezbollah a assuré que ses combattants avaient « a lancé une attaque aérienne à l’aide de plusieurs drones » sur une base située à l’ouest de Tibériade.

Les attaques du Hezbollah se sont jusqu’à présent limitées aux villes et bases israéliennes situées à la frontière avec le Liban. Plus tôt dans la journée, le mouvement libanais a annoncé avoir lancé « des dizaines de roquettes Katyusha » sur la base militaire de contrôle aérien de Meron, dans le nord d’Israël, et ont également visé la caserne de Biranit. Ce bombardement a eu lieu en réponse « à l’assassinat perpétré par l’ennemi israélien au sud du Liban », ajoute le communiqué. Des sirènes d’alarme ont retenti à Meron, selon l’armée israélienne.

L’armée israélienne a annoncé qu’elle avait « éliminé » lors d’une frappe aérienne contre le commandant local du Hezbollah, Hussein Makki, dans la ville côtière de Tyr, au sud du Liban. L’équipe libanaise a confirmé la mort de Makki, 55 ans. Une source proche du Hezbollah a indiqué à l’AFP qu’il était un « commandant local » du mouvement.