En marge de la conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique à Vienne, en Autriche, Nairobi a signé, mardi 17 septembre 2024, un protocole d’accord avec la Commission de réglementation nucléaire américaine. Ce partenariat doit contribuer à sécuriser le déploiement des technologies nucléaires dans le pays.
Avec notre correspondant à Nairobi, Gaëlle Laleix
” La phase II du programme nucléaire du Kenya est en cours “, s’enthousiasme la KNRA, l’Agence kenyane de l’énergie nucléaire, sur X. Cette phase prévoit la construction d’une centrale à Uyombo, dans le comté de Kilifi, sur la côte kenyane, d’ici 2027. Son raccordement au réseau est prévu pour 2034. Selon James Keter, le directeur général de l’agence, KNRAle protocole d’accord avec les États-Unis nous permettra de travailler ” avec les meilleurs de cette industrie “.
” Il faut d’abord structurer le secteuravoue une source proche de KenGen, producteur d’électricité kenyan. Les ambitions du pays sont grandes, mais Kenya vient de très loin ” continue-t-elle.
Un projet rejeté par les collectivités locales
Il reste également la résistance de la population d’Uyombo qui rejette le projet de centrale nucléaire. De la perte des moyens de subsistance aux menaces pour l’écosystème en passant par une participation publique adéquate “, les raisons de leur méfiance sont nombreuses, explique le Centre pour la justice, la bonne gouvernance et l’action environnementale.
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