toiCette terrible explosion a une fois de plus changé l’histoire du Liban. Dix-neuf ans après l’attaque du Hezbollah qui a coûté la vie au Premier ministre sunnite Rafic Hariri, quarante-deux ans après l’assassinat attribué à la Syrie du président chrétien Bachir Gemayel, une cinquantaine de bombes larguées par l’aviation israélienne ont vaincu le chef du « Parti de la Syrie ». Dieu», Hassan Nasrallah, vendredi 27 septembre, au cœur de son fief de la banlieue sud de Beyrouth.
Surnommé « Sayed » par ses partisans, en raison de son affiliation présumée au prophète Mahomet, ce chiite de 64 ans, considéré comme l’homme le plus puissant du Liban, dirigeait depuis 1992 le mouvement islamiste créé dix ans plus tôt sous le patronage du Gardiens de la révolution iraniens. Sous sa direction…