“Une fois pour toutes, nous devons ramener la dépouille de Tito, petit caporal austro-hongrois et grand scélérat de l’histoire serbe, à Kumrovec, d’où il est originaire”, a-t-il ajouté. » a fulminé Aleksandar Sapic, membre du Parti progressiste serbe au pouvoir. L’ancien joueur de water-polo a annoncé son intention de transformer la Maison des Fleurs (Kuća cveća), intégrée au Musée de Yougoslavie et qui abrite le mausolée de Tito, en musée d’Histoire serbe. « Rendre un hommage mérité aux chefs militaires serbes, héros de la Grande Guerre », a insisté Sapic, cité par le quotidien Danas.
L’hebdomadaire Vrème rappelle que Tito, décédé en 1980, après trente-cinq ans au pouvoir, était «pour le monde entier» symbole de la lutte antifasciste, de la distance prise par la Yougoslavie vis-à-vis de la Russie de Staline, de la politique d’équilibre entre l’Est et l’Ouest pendant la guerre froide et de l’autogestion. En revanche, pour les nationalistes serbes, “L
“Une fois pour toutes, nous devons ramener la dépouille de Tito, petit caporal austro-hongrois et grand scélérat de l’histoire serbe, à Kumrovec, d’où il est originaire”, a-t-il ajouté. » a fulminé Aleksandar Sapic, membre du Parti progressiste serbe au pouvoir. L’ancien joueur de water-polo a annoncé son intention de transformer la Maison des Fleurs (Kuća cveća), intégrée au Musée de Yougoslavie et qui abrite le mausolée de Tito, en musée d’Histoire serbe. « Rendre un hommage mérité aux chefs militaires serbes, héros de la Grande Guerre », a insisté Sapic, cité par le quotidien Danas.
L’hebdomadaire Vrème rappelle que Tito, décédé en 1980, après trente-cinq ans au pouvoir, était «pour le monde entier» symbole de la lutte antifasciste, de la distance prise par la Yougoslavie vis-à-vis de la Russie de Staline, de la politique d’équilibre entre l’Est et l’Ouest pendant la guerre froide et de l’autogestion. En revanche, pour les nationalistes serbes, “L