« Lorsqu’un pays néglige ses femmes, cela se voit. Les femmes sont maltraitées, agressées, brûlées vives, assassinées, souvent sans que leur situation soit reconnue, sans que leur responsabilité soit engagée et sans que justice soit rendue. C’est ainsi que se manifeste la négligence. » C’est la réaction des médias mercredi 4 septembre. OkAfrique après l’annonce du féminicide de la marathonienne ougandaise Rebecca Cheptegei. L’athlète de 33 ans aurait été brûlée à plus de 80% par un homme présenté comme son partenaire. Jeudi 5 septembre, elle a succombé à ses blessures à l’hôpital d’Eldoret au Kenya. Il y a quelques semaines à peine, elle participait aux Jeux olympiques de Paris, terminant 44et du marathon féminin.
« Son (ex-)partenaire kenyan et agresseur présumé, Dickson Ndiema Marangach, a également été blessé par les flammes, selon la police, qui affirme qu’il s’est introduit par effraction dans la maison de Cheptegei (située dans la ville kenyane d’Endebess, non loin de la frontière ougandaise) alors qu’elle était à l’église. » raconte le Suivi quotidien