Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a appelé, mardi 17 septembre, à “faire pression” sur Israël et le Hamas palestinien pour parvenir à une trêve dans la bande de Gaza, après des mois de négociations infructueuses.
“Tous les acteurs concernés doivent continuer à faire pression sur les deux parties” pour parvenir à un accord permettant un cessez-le-feu et la libération des otages détenus dans la bande de Gaza, a-t-il déclaré lors d’une visite aux Emirats arabes unis.
«Demain, c’est déjà trop tard»
Alors que les négociations indirectes menées par les Etats-Unis, le Qatar et l’Egypte semblent dans l’impasse, “chaque jour qui passe sans accord signifie une détention plus longue des otages et davantage de personnes tuées”, a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec la presse à Dubaï.
“Demain, c’est déjà trop tard”, a ajouté Josep Borrell. Le représentant européen a également souligné la nécessité d’un “projet politique”, sans lequel “les guerres se répéteront les unes après les autres”.
Il a indiqué avoir discuté à Abou Dhabi avec son homologue émirati, Abdallah ben Zayed, du “jour d’après” à Gaza. Le pays du Golfe, qui a normalisé ses relations avec Israël, peut “jouer un rôle important” dans l’après-guerre, a-t-il souligné.
Le diplomate européen a également appelé à “mettre tous les efforts pour tenter d’éviter une régionalisation de la guerre à Gaza”, soulignant les risques de propagation du conflit au Liban et également à la mer Rouge.
Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, attaquent depuis des mois des navires qu’ils croient liés à Israël, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza.
Article original publié sur BFMTV.com