Le Musée d’Art de Nantes reçoit 46 œuvres de généreux donateurs, soit l’équivalent de 335 900 euros

Le Figaro Nantes

Il s’agit d’une « donation exceptionnelle ». Dans un communiqué, le musée des Arts de Nantes annonce l’arrivée récente de 46 œuvres. Elles proviennent d’un couple qui dirigea de 1975 à 2000 l’emblématique galerie Convergence, lieu incontournable de l’art contemporain dans la cité des Ducs. « Ce don, considérable par son ampleur, estimé à 335 900 euros, a été salué lors des commissions scientifiques régionales organisées par la DRAC Pays de la Loire en janvier et mai 2023 et approuvé par une délibération de la Ville de Nantes le 18 juillet 2023 »dit le musée.

Actuellement, deux œuvres sont déjà exposées, mais la majorité est encore en réserve. Elles rencontreront le public à partir de janvier 2025, dans la grande galerie d’art moderne au premier étage, et à partir d’avril 2025 dans le parcours d’art contemporain et l’exposition Opérateur électrique.

En 2023, un don de 800 000 euros

Les 46 œuvres proposées proviennent de 42 artistes différents. Parmi elles, près de la moitié relèvent de l’abstraction géométrique, l’un des thèmes majeurs du musée d’art de Nantes, avec des artistes comme Ado Sato (peintre japonais), Carmelo Arden Quin (artiste uruguayen) ou encore Charles Bézie (peintre français de 90 ans). Certaines ont déjà leur place au musée, tandis que d’autres y entreront pour la première fois. 12 œuvres sont liées à l’expressionnisme et à l’abstraction lyrique, 8 représentent un travail sur les matières et un assemblage d’objets, et enfin 5 relèvent de la figuration narrative, comme un tableau du regretté Bernard Rancillac représentant une copie d’une page du mensuel Football français.

Toujours vivants, les collectionneurs Jean et Jeannette Branchet ont dirigé pendant 25 ans une galerie réputée au 18 rue Jean-Jaurès. La programmation était éclectique, mais les artistes devaient susciter l’émotion chez les collectionneurs pour y adhérer. En septembre 2023, le musée d’art de Nantes a déjà hérité d’un legs exceptionnel, estimé à 800 000 euros, d’un collectionneur parisien propriétaire d’une résidence secondaire à La Baule.