Image de couverture : STÉPHANE DE SAKUTINE / AFP
Présentent également ce live : Anna Villechenon, Marie Pouzadoux.
- Emmanuel Macron a nommé jeudi 5 septembre l’ancien ministre de droite et commissaire européen Michel Barnier au poste de Premier ministre, 60 jours après le second tour des législatives qui ont abouti à une Assemblée nationale sans majorité, provoquant l’ire de la gauche mais une réaction plus attentiste du Rassemblement national.
- Le nouveau Premier ministre, qui sera soutenu par le camp présidentiel et les LR, mais sans majorité, devra tenter de former un gouvernement capable de survivre à une censure parlementaire, pour mettre fin à la crise politique la plus grave depuis 1958.
- Lors de sa passation de pouvoir avec Gabriel Attal à Matignon, le nouveau Premier ministre a promis « changements et ruptures », montrant sa volonté de « plus d’action que de paroles » et de “dire la vérité” sur « dette financière et écologique ».
- Pour y parvenir, il a estimé qu’il « Cela demandera beaucoup d’écoute » Et « le respect de toutes les forces politiques représentées » au Parlement, sans exclure le Rassemblement national qui détient les clés d’une éventuelle censure de son gouvernement.
- Feu vert tacite. Après avoir torpillé les candidatures de Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand, le Rassemblement national n’a pas mis son veto à celle de Michel Barnier, nommé à Matignon et déjà sous pression du parti d’extrême droite qui « jugera sur la base des preuves ». Le nouveau Premier ministre « semble répondre au moins au premier critère que nous avions demandé, c’est-à-dire quelqu’un qui soit respectueux des différentes forces politiques »a réagi Marine Le Pen dès que l’Elysée a annoncé son choix.
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