La commission nationale des titres-restaurant est reçue jeudi à Bercy pour évoquer l’avenir. Mais les réformes possibles inquiètent certains professionnels.
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Mise à jour
Temps de lecture : 1 min
Utilisé par près de cinq millions et demi de salariés, le titre-restaurant sera au centre des discussions jeudi 18 avril au ministère de l’Économie. La commission nationale, c’est-à-dire l’ensemble des représentants des salariés, des employeurs, des restaurateurs mais aussi des émetteurs de titres-restaurant, y est attendue.
En 2022, la possibilité de régler tous ses achats alimentaires dans les supermarchés avec des titres-restaurant était temporaire. Ce coup de pouce a ensuite été prolongé jusqu’en décembre prochain, mais il est désormais temps de trancher : pour ou contre ce système dans la grande distribution ? Les restaurateurs, boulangers et traiteurs s’y opposent et dénoncent une utilisation abusive du système.
Différents plafonds dans les restaurants ou supermarchés
Les salariés dépensent désormais 36% de leurs titres-restaurant dans les grandes surfaces, contre 34% dans les restaurants, et 24% dans les magasins alimentaires, et 9 Français sur 10 souhaitent que cela continue.
Face à ce plébiscite, Bercy voit mal comment revenir en arrière, alors le ministère de l’Economie suggère aux restaurateurs de faire preuve d’imagination pour attirer la clientèle. Par exemple, offrir un dessert pour chaque titre restaurant utilisé. L’autre piste envisagée est un plafonnement des dépenses autorisées dans les grandes surfaces et un plafond plus élevé dans les restaurants.
La commission nationale des titres-restaurant est reçue jeudi à Bercy pour évoquer l’avenir. Mais les réformes possibles inquiètent certains professionnels.
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Utilisé par près de cinq millions et demi de salariés, le titre-restaurant sera au centre des discussions jeudi 18 avril au ministère de l’Économie. La commission nationale, c’est-à-dire l’ensemble des représentants des salariés, des employeurs, des restaurateurs mais aussi des émetteurs de titres-restaurant, y est attendue.
En 2022, la possibilité de régler tous ses achats alimentaires dans les supermarchés avec des titres-restaurant était temporaire. Ce coup de pouce a ensuite été prolongé jusqu’en décembre prochain, mais il est désormais temps de trancher : pour ou contre ce système dans la grande distribution ? Les restaurateurs, boulangers et traiteurs s’y opposent et dénoncent une utilisation abusive du système.
Différents plafonds dans les restaurants ou supermarchés
Les salariés dépensent désormais 36% de leurs titres-restaurant dans les grandes surfaces, contre 34% dans les restaurants, et 24% dans les magasins alimentaires, et 9 Français sur 10 souhaitent que cela continue.
Face à ce plébiscite, Bercy voit mal comment revenir en arrière, alors le ministère de l’Economie suggère aux restaurateurs de faire preuve d’imagination pour attirer la clientèle. Par exemple, offrir un dessert pour chaque titre restaurant utilisé. L’autre piste envisagée est un plafonnement des dépenses autorisées dans les grandes surfaces et un plafond plus élevé dans les restaurants.