De Bruxelles, Politique Je voudrais clarifier les choses dès le départ : « La résolution, adoptée par 309 voix contre 201 et 12 abstentions, est symbolique et n’a aucune valeur juridique. » Cependant, la nouvelle a immédiatement fait la une des journaux.
Les députés européens ont approuvé jeudi 19 septembre un texte qui « reconnaît Edmundo González Urrutia, ancien candidat à la présidence du Venezuela, comme le président légitime et démocratiquement élu du pays », rapporte les médias anglophones.
Pour rappel, Edmundo González Urrutia était le principal adversaire de Nicolás Maduro lors de la dernière présidentielle, qui a donné la victoire à ce dernier le 28 juillet 2024. Un triomphe « truqué », selon ce candidat d’opposition unie, contre lequel la justice vénézuélienne a émis un mandat d’arrêt, ce qui l’a contraint à se réfugier en Espagne en septembre.
Le mandat d’arrêt en question continue Politique, « a également été condamné par le Parlement européen, tout comme les assassinats, le harcèlement et les violations des droits de l’homme dirigés contre l’opposition démocratique et la société civile au Venezuela ». Quant à l’élection elle-même, « Les députés ont souligné que les rapports des observateurs internationaux indiquent clairement que l’élection présidentielle n’a pas respecté les normes internationales ».
Si cette nouvelle a été accueillie avec satisfaction par González Urrutia, qui, comme le souligne le journal d’opposition en exil, Le National, a profité de l’occasion pour affirmer que « Les Vénézuéliens veulent la même chose que les Européens : vivre en liberté et en démocratie dans un État de droit » Il ne fait aucun doute que ce vote ne changera pas la situation sur le terrain.
Il s’agit néanmoins d’une tendance, puisque la semaine dernière, le Congrès des députés espagnols a également adopté une résolution visant à reconnaître Edmundo González Urrutia comme président élu du Venezuela. Un vote promu par l’opposition de droite du Parti populaire espagnol (PP), comme celui du Parlement européen, promu par le PPE (Parti populaire européen, centre-droit). Dans cette résolution, pour la première fois au cours de cette législature, le PPE a voté avec l’extrême droite, mais sans le soutien des socialistes, des verts et des libéraux.
Oui, car ces forces progressistes ont préféré ne pas reconnaître González Urrutia comme président élu du Venezuela, et ce choix s’explique par une attitude prudente, analyse L’Avant-garde.
En effet, les socialistes, les Verts et les libéraux craignent « Nous nous retrouvons dans la même situation qu’il y a cinq ans, lorsque les pays de l’Union européenne ont reconnu Juan Guaidó comme président légitime du Venezuela » sans ça « permet de débloquer la crise politique », analyse le quotidien espagnol.
Au contraire, selon certains, cette décision, qui avait été adoptée pour exercer une forme de pression sur Maduro, avait fini par tendre davantage la situation sur le terrain, et rendre une éventuelle négociation diplomatique encore plus compliquée.
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