Le Pen opposée à la dissuasion nucléaire européenne évoquée par Macron

“Partager la dissuasion, c’est la supprimer et donc affaiblir la France.” Marine Le Pen s’oppose fermement à l’idée d’une dissuasion nucléaire européenne, évoquée il y a quelques jours par Emmanuel Macron et qui a suscité une réaction au sein des oppositions.

Dans une interview accordée fin avril aux journaux du groupe Ebra, le président de la République a déclaré qu’il “ouvrait le débat” au sujet de la défense européenne qui pourrait notamment inclure l’arme nucléaire.

« Un tel choix affaiblirait notre démocratie »

“Mettons tout sur la table et regardons de manière crédible ce qui nous protège réellement”, a ajouté Emmanuel Macron, assurant que la France garderait “sa spécificité mais est prête à contribuer davantage à la défense du sol européen”.

« Un tel choix fragiliserait une fois de plus notre démocratie », a répondu le chef des députés RN dans une tribune du Figaro.

Marine Le Pen propose de son côté que « l’inscription dans la Constitution du recours exclusif à la discussion nucléaire par le seul président de la République, pour la seule défense d’intérêts vitaux dont il est seul juge, selon la doctrine en vigueur ». “. Une mesure qu’elle justifie “pour réaffirmer le prestige de la France, assurer sa sécurité, pour qu’aujourd’hui comme demain les Français ne puissent être dépossédés de cet outil de pouvoir”.

Article original publié sur BFMTV.com