Les prix mondiaux du pétrole ont atteint leur plus haut niveau en trois semaines mardi alors que le plus grand importateur mondial de brut, la Chine, a annoncé qu’il mettait fin à certaines de ses restrictions Covid les plus strictes, suscitant l’espoir d’une reprise de la demande de carburant.
Le brut de référence international Brent a augmenté de 0,55%, à 84,38 dollars le baril à 09h55 GMT, tandis que le brut américain West Texas Intermediate a atteint 80 dollars. Les deux indices de référence ont atteint leur prix le plus élevé depuis le 5 décembre.
La hausse des prix intervient alors que la Commission nationale chinoise de la santé a annoncé lundi qu’elle cesserait d’exiger que les voyageurs entrants se mettent en quarantaine, à partir du 8 janvier. La restriction est en place depuis le début de la pandémie.
« C’est certainement quelque chose que les commerçants et les investisseurs espéraient », Naeem Aslam, analyste de marché en chef chez Avatrade, a été cité par Reuters.
Les experts disent également que les inquiétudes concernant une éventuelle réduction de la production par la Russie et les inquiétudes concernant la rupture de l’approvisionnement aux États-Unis en raison des tempêtes hivernales ont poussé les prix du pétrole à la hausse.
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Moscou pourrait réduire sa production de pétrole de 500 000 à 700 000 barils par jour au début de 2023 en réponse au plafonnement des prix occidentaux, a déclaré vendredi le vice-Premier ministre russe Aleksandr Novak. La Russie est le troisième producteur mondial de pétrole et les restrictions équivaudraient à environ 5 à 6 % de la production quotidienne du pays. Cela pourrait resserrer le marché mondial de l’énergie, car la demande en Chine devrait rebondir.
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