Sur le papier, il s’agit d’un plan visant à renforcer la compétitivité de l’Union européenne (UE), qui perd du terrain face aux États-Unis et à la Chine depuis sa création. En réalité, le rapport de Mario Draghi présenté hier par la Commission européenne est un programme législatif « dont 170 recommandations » visant à réformer l’UE de fond en comble : finances, politique industrielle, modèle de croissance, cadre budgétaire commun, appareil institutionnel.
Il y a pourtant là quelque chose de paradoxal : une bonne partie des idées formulées aujourd’hui sur l’Europe par Mario Draghi pointent en fait comme problème les règles qu’il a lui-même contribué à mettre en place. A commencer par le contrôle des budgets publics, qui servait alors à imposer la concurrence entre pays européens sur le coût du travail. Un modèle aujourd’hui pointé du doigt, considéré comme la mauvaise voie à suivre si ce que l’on recherche, c’est une croissance durable.
Commençons par ordre. L’Europe, rappelle le rapport, reste un continent riche, mais perd du terrain depuis vingt ans face à ses concurrents et est menacée par une « agonie lente » à moyen terme. Mario Draghi se concentre donc sur trois domaines pour tenter de
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