» L« En montagne, ça vous gagne » pourrait être sa devise personnelle. Dans les moments cruciaux, Michel Barnier, faussement flegmatique, plus anxieux qu’il ne veut bien l’admettre, se rassure en vérifiant qu’il a bien son fétiche dans sa poche : un petit caillou, que ce Savoyard – « Je sais ce que c’est qu’une cordée ! » dit-il souvent en allusion à la malheureuse tirade macroniste – n’oublie jamais.
Nul doute que l’objet ne l’a pas quitté ces jours-ci alors qu’il a disputé l’un des matchs les plus serrés de sa carrière. Si personne ne l’a vu venir, l’ancien négociateur en chef du Brexit préparait depuis des semaines en coulisses avec l’Élysée, avec le soutien appuyé du secrétaire général Alexis Kohler, son atterrissage à Matignon. Ce mercredi 4 septembre au soir, alors que Xavier Bertrand t…