Le Premier ministre était l’invité du journal télévisé de France 2 dimanche soir, 24 heures après l’annonce de son gouvernement. L’occasion pour Michel Barnier d’évoquer l’un des sujets qui a irrité les membres de la coalition présidentielle pendant les 16 jours qu’il lui a fallu pour former son gouvernement : celui d’une éventuelle hausse des impôts.
Michel Barnier a assuré qu’il n’augmenterait “pas davantage les impôts sur tous les Français qui paient déjà le plus d’impôts de tous les partenaires européens, ni sur les personnes les plus pauvres, ni sur les personnes qui travaillent et ni sur les classes moyennes”, a répondu le Premier ministre, avant de préciser qu’il ne fermait pas la porte à taxer les personnes les plus riches. Plus d’infos dans cet article
Autre source de tension, apparue depuis l’annonce de la composition de son gouvernement et la présence de personnalités très conservatrices, l’avenir des avancées sociétales. Au point que son prédécesseur Gabriel Attal lui a demandé plus tôt dans la journée « d’indiquer clairement dans sa déclaration de politique générale qu’il n’y aura pas de retour en arrière sur la procréation médicalement assistée, le droit à l’avortement ou les droits LGBT ». Michel Barnier a tenté de rassurer sur ce point, malgré la présence au gouvernement de ministres opposés par exemple au mariage homosexuel. Plus d’infos dans cet article
Enfin, Michel Barnier a également évoqué la situation politique, reconnaissant que son mandat était « fragile ». Il a notamment déclaré qu’il n’avait « aucun plan de carrière » et qu’il ne « serait pas candidat en 2027 ». Plus d’infos dans cet article