Le président comorien Azali Assoumani “a été légèrement blessé à coups de couteau”, vendredi, a annoncé la présidence de cet archipel de l’océan Indien aux antécédents de coups d’Etat, sans préciser le motif de l’attaque. L’attaque a eu lieu dans la commune de Salimani-Itsandra lors d’un enterrement.
Le président comorien Azali Assoumani se porte bien après l’agression au couteau dont il a été victime vendredi 13 septembre. “Ses blessures ne sont pas graves et il est rentré chez lui”, a indiqué la présidence dans un communiqué, précisant que l’agression a eu lieu lors des “obsèques d’un grand cheikh (notable) du pays”.
“L’agresseur est aux mains des services de sécurité”, selon le communiqué, qui ne contient pas d’autres détails, que ce soit sur les circonstances de l’attaque, l’identité ou le mobile de l’auteur. Une source proche de la présidence ayant requis l’anonymat a indiqué à l’AFP que ce dernier était un jeune “gendarme d’active”, recruté en 2022.
“L’attaque” a eu lieu à Salimani-Itsandra, une petite ville limitrophe de Moroni, sur les hauteurs de la capitale de l’archipel, a indiqué à l’AFP la porte-parole du gouvernement comorien, Fatima Ahamada. “Dieu merci, sa vie n’est pas en danger”, a-t-elle ajouté à propos du président.
A Salimani-Istandra, des témoins ont indiqué à l’AFP que l’auteur de l’attaque était un jeune de la commune âgé de 22 ans, décrit comme sans antécédents et ayant rejoint l’armée il y a deux ans.
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