INTERNATIONAL – Un épais brouillard, au propre comme au figuré. L’hélicoptère du président iranien, Ebrahim Raïssi, a du mal à être retrouvé ce dimanche 19, alors que l’inquiétude grandit sur le sort du leader. Le ministre de l’Intérieur, Ahmed Vahidi, a parlé d’un “atterrissage difficile” de l’appareil en début d’après-midi, sans donner de détails supplémentaires.
Le président iranien, Ebrahim Raïssi, impliqué dans un accident d’hélicoptère : ce que l’on sait
Ce dimanche en fin de journée, les recherches se poursuivent et se concentrent dans une zone du nord-ouest du pays, non loin de Tabriz, la capitale de la province de l’Azerbaïdjan oriental où le chef de l’Etat effectuait une visite officielle.
Le problème est que la zone en question est montagneuse et boisée, ce qui rend son accès difficile. Au-delà de ces spécificités du terrain, un épais brouillard complique les opérations. La recherche est rendue très difficile par « Des conditions météorologiques défavorables “a indiqué le ministre de l’Intérieur à la télévision d’Etat.
Selon un journaliste de l’agence de presse iranienne Fars qui accompagne les unités de recherche d’urgence, la visibilité est réduite à environ cinq mètres seulement. La télévision d’État a diffusé des images de plusieurs membres du Croissant-Rouge iranien marchant dans un épais brouillard, comme vous pouvez le voir ci-dessous.
« Plus de 20 équipes de secours entièrement équipées, notamment des drones et des chiens de sauvetage »avoir “ ont été envoyés sur le site »selon l’agence de presse officielle du pays, IRNA.
La solidarité internationale s’organise également dans l’urgence. La Turquie a notamment déployé 32 sauveteurs « spécialistes de la recherche et du sauvetage en montagne » ainsi que six véhicules pour aider aux opérations de recherche.
De son côté, l’Union européenne a annoncé avoir activé son système de cartographie, dit Copernicus, à la demande de l’Iran. Dans le même temps, l’Arabie Saoudite se déclarait « prêt à fournir toute l’aide dont les autorités iraniennes ont besoin », L’Irak et l’Azerbaïdjan ont fait de même.
L’hélicoptère recherché fait partie d’un convoi de trois avions qui transportaient une importante délégation présidentielle. Deux de ces avions ont atterri sans incident à Tabriz, mais pas le dernier, dans lequel s’est probablement retrouvé Ebrahim Raïssi.
L’agence de presse officielle Irna a indiqué qu’outre le président, le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, le gouverneur de la province ainsi que le principal imam de la région figuraient parmi les passagers de l’avion.
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