NNouvel épisode judiciaire. L’enseignante accusée d’avoir frappé et aspergé de liquide une fillette de 3 ans de sa classe a été placée en garde à vue, après qu’une deuxième plainte a été déposée contre elle.
Selon BFMTV, dont les informations ont été confirmées, l’enseignant a été placé en garde à vue, lundi 16 septembre, dans un commissariat du 15et arrondissement de Paris. Son avocat, Laurent Hazan, s’est également rendu sur les lieux.
Cette démarche a apparemment été entreprise après qu’une seconde plainte ait été déposée par un autre parent contre le même enseignant. Ce dernier est accusé d’avoir, déjà à l’école Frères Voisins située dans le 15eet La mère de la jeune fille, qui a été frappée et aspergée d’eau, a été entendue dans l’affaire qui a éclaté cette année. Elle partage désormais le même avocat que la mère de la fillette.
Filmée le 3 septembre par un parent qui se trouvait dans la classe au moment des faits, la vidéo de l’incident a été publiée sur les réseaux sociaux le 9 septembre, où elle a depuis largement circulé. On y voit la petite fille en pleurs lorsque son enseignante la frappe violemment dans le dos. L’enfant tombe au sol avant de se relever. Quelques instants plus tard, l’élève, toujours en pleurs, se trouve dans le coin derrière le bureau de son enseignante, qui lui lance un liquide non identifié. « Voilà, ça fait du bien ? », lance l’enseignante.
L’avocat de l’enseignant, Laurent Hazan, avait déclaré à la Figaro Le 13 septembre, sa cliente a déclaré que sa cliente « regrettait » son geste. « Elle craint pour elle et pour sa famille », a ajouté l’avocat de l’instituteur. « On la fait passer pour un mouton noir, une dégénérée, qui a été immédiatement licenciée. Alors qu’en réalité, ce qu’on ne dit pas, c’est qu’elle est une fonctionnaire expérimentée, respectée, qui a eu un parcours impeccable et qui a malheureusement craqué sous la pression », a-t-il également déclaré au quotidien. « Ce n’est pas pour les minimiser ou les excuser, mais ce genre d’événements se produit tous les jours », a-t-il ajouté.
La veille, sur le plateau de BFMTV, Laurent Hazan avait déjà dénoncé l’attitude de la ministre démissionnaire de l’Education nationale, Nicole Belloubet, qui aurait “jeté son fonctionnaire aux loups” en prenant la parole en soutien à la victime. Sur le réseau social X, le ministre avait en effet “demandé le lancement immédiat d’une procédure disciplinaire, avec une suspension immédiate de l’enseignant” et évoqué des images “terriblement choquantes et inacceptables”.
Depuis, l’enseignant a été suspendu provisoirement pour 4 mois et une enquête préliminaire pour « faits qualifiés à ce stade de violences sur mineur de moins de 15 ans sans incapacité » a été ouverte. Par ailleurs, une enquête administrative est en cours depuis le 10 septembre.
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