le projet citoyen initié par l’Institut National de l’Information Géographique et Forestière (IGN) pour ne plus dépendre de Google Street View

L’IGN appelle le grand public à créer une base de données centralisée de photographies de notre environnement (rues, ronds-points, routes, berges, ponts…) en accès libre afin de créer des services d’intérêt général.

Article rédigé par

franceinfo – Nicolas Arpagian

Radio France

Publié


Temps de lecture : 2 min

Les applications de cartographie font désormais partie de notre quotidien. Avec le service très populaire en tête de liste des utilisations, Vue de la rue proposé par Google. Il est alimenté par son Voitures Googledes véhicules chargés de caméras que nous croisons régulièrement sur la voie publique. Il s’agit d’une activité commerciale visant à documenter le bien commun que représentent ces images des rues, places, routes, avenues ou chemins de notre pays.

Ces images appartiennent donc à Google, qui contrôle les conditions d’exploitation de cette gigantesque base de données.

Il s’agit en réalité d’une privatisation des représentations de notre cadre de vie. Or, au-delà des services destinés au grand public, il existe de nombreuses utilisations de ces données qui intéressent directement le grand public, en dehors de toute transaction commerciale.

Quelques exemples : surveiller l’état du réseau routier ou des travaux de voirie, repérer les caténaires pour les convois exceptionnels, vérifier les plans topographiques fournis par les prestataires, vérifier l’état des berges des rivières ou du dessous des ponts, s’assurer du bon positionnement de l’éclairage public.

Une base de données en libre accès, c’est tout l’intérêt de l’initiative Panoramax prise par l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) avec OpenStreetMap, un projet de cartographie collaborative en ligne fondé il y a vingt ansCollège universitaire de Londres d’après l’encyclopédie Wikipédia.

Cette base de données invite chacun à envoyer des photos de son environnement immédiat, en respectant quelques règles simples expliquées sur la plateforme. On compte déjà 34 millions de photos collectées par près de cinq cents contributeurs, qui ont parcouru plus de 300 000 kilomètres pour le faire.

Il s’agit d’une approche collaborative, appelée données ouvertes (open data), en grande partie basée sur le volontariat des individus. L’idée est de créer un patrimoine photographique que chacun pourra ensuite utiliser gratuitement. A vos objectifs !

Elise

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