A l’initiative de l’Allemagne et du Rwanda, les Nations Unies travaillent depuis plus de six mois sur un projet de résolution visant à faire du 11 juillet la Journée internationale du souvenir du génocide de Srebrenica. En ce jour de 1995, des unités sous le commandement du général Ratko Mladic, chef de l’armée serbe de Bosnie, ont exécuté 8 372 hommes et garçons musulmans de Bosnie de l’enclave de Srebrenica, qui était sous la protection des Nations Unies, rappelle la radio. Slobodna Europe. Parrainée par une vingtaine de pays, dont les États-Unis, la France et la Bosnie-Herzégovine elle-même, cette résolution prévoit également de condamner la négation du génocide de Srebrenica, ainsi que la glorification des criminels de guerre qui y ont été impliqués.
Malgré les verdicts des tribunaux internationaux, la Serbie nie qu’un génocide ait été commis à Srebrenica, qualifiant plutôt les faits « un crime terrible » ou “massacre”. En 2021, le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) a condamné en appel le général Ratko Mladic pour génocide pour son rôle dans la conquête de Srebrenica.
La Serbie réfute la qualification de génocide estimant que celui-ci stigmatise l’ensemble du peuple serbe. “Faux”, retor
A l’initiative de l’Allemagne et du Rwanda, les Nations Unies travaillent depuis plus de six mois sur un projet de résolution visant à faire du 11 juillet la Journée internationale du souvenir du génocide de Srebrenica. En ce jour de 1995, des unités sous le commandement du général Ratko Mladic, chef de l’armée serbe de Bosnie, ont exécuté 8 372 hommes et garçons musulmans de Bosnie de l’enclave de Srebrenica, qui était sous la protection des Nations Unies, rappelle la radio. Slobodna Europe. Parrainée par une vingtaine de pays, dont les États-Unis, la France et la Bosnie-Herzégovine elle-même, cette résolution prévoit également de condamner la négation du génocide de Srebrenica, ainsi que la glorification des criminels de guerre qui y ont été impliqués.
Malgré les verdicts des tribunaux internationaux, la Serbie nie qu’un génocide ait été commis à Srebrenica, qualifiant plutôt les faits « un crime terrible » ou “massacre”. En 2021, le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) a condamné en appel le général Ratko Mladic pour génocide pour son rôle dans la conquête de Srebrenica.
La Serbie réfute la qualification de génocide estimant que celui-ci stigmatise l’ensemble du peuple serbe. “Faux”, retor