« Le projet de révision constitutionnelle ne mentionne aucun nouveau référendum »

 » L’L’État a joué un jeu dangereux. » Mikalulo Tukumuli est très en colère. Le président de L’Éveil occanien, l’un des partis d’opposition en Nouvelle-Calédonie, déplore auprès du Indiquer les fortes violences qui ont éclaté sur l’archipel, à la suite de l’examen, à l’Assemblée nationale, lundi, puis du vote, mardi, d’un projet de révision constitutionnelle.

Cinq personnes sont mortes dans ces violences, dont deux gendarmes dans l’exercice de leurs fonctions. Deux cents émeutiers ont été arrêtés. Le Premier ministre a décidé mercredi de déclencher l’état d’urgence sur l’archipel, et a autorisé l’envoi de l’armée. Le réseau social TikTok a également été interdit sur l’archipel.

Les deux problèmes posés par la révision constitutionnelle

Le parti de Mikalulo Tukumuli, L’Éveil olécien, ne compte certes que 2 élus sur 54 au Congrès de Nouvelle-Calédonie, mais il a réalisé un score remarquable aux dernières élections provinciales de 2019, obtenant 8,56% des suffrages exprimés dans la Province Sud. , l’un des trois quartiers du Caillou qui comprend la capitale du territoire, Nouméa.

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Pour Mikalulo Tukumuli, le projet de révision constitutionnelle pose deux problèmes. Premièrement, la refonte du corps électoral pour les élections locales. Jusqu’à présent, le corps électoral est limité aux électeurs inscrits sur les listes de la consultation de 1998 et à leurs descendants.

Le projet de révision (…) Lire la suite