Dos au mur, le Paris-Saint-Germain (PSG) n’a pas l’intention de verser Ă Kylian MbappĂ© les 55 millions d’euros de salaires et primes impayĂ©s que rĂ©clame le joueur. Huit jours après la victoire du footballeur contre son ancien employeur devant la commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP), le club de la capitale fait savoir au Monde ayant fait appel de la dĂ©cision de l’instance du 12 septembre. Celui-ci a Ă©tĂ© formellement dĂ©posĂ© le jeudi 19 septembre.
La commission juridique avait ordonnĂ© au PSG de « payer les Ă©lĂ©ments de salaire dus dans un dĂ©lai de huit jours » Ă l’attaquant, « Ă savoir les salaires et primes d’Ă©thique dus pour les mois d’avril, mai et juin 2024, ainsi que la date d’Ă©chĂ©ance de la prime Ă la signature due le 29 fĂ©vrier 2024 ».
“En principe, le PSG a fait appel de l’avis de la commission de la LFP, malgrĂ© sa portĂ©e limitĂ©e, assure le club. En effet, la position du PSG est bien plus qu’une position juridique solide – c’est aussi une question de bonne foi, d’honnĂŞtetĂ©, de maintien des valeurs et de respect de l’institution parisienne et de ses supporters, ce qui est plus important que n’importe quel joueur.”
Autres recours possibles
La dĂ©cision de la commission juridique de la LFP a constituĂ© un dĂ©saveu retentissant pour la direction du club, rappelĂ©e Ă ses obligations d’employeur. Cette dernière avait justifiĂ© le non-versement de ces sommes en arguant que le joueur avait proposĂ© Ă son prĂ©sident, Nasser Al-KhelaĂŻfi, en aoĂ»t 2023, de renoncer Ă une partie de ses revenus en cas de dĂ©part sans indemnitĂ© de transfert Ă la fin de son contrat en juin 2024. Ă€ l’époque, l’international français avait tendu la main Ă la direction du PSG, alors qu’il avait Ă©tĂ© envoyĂ© s’entraĂ®ner dans le “grenier”avec d’autres footballeurs jugĂ©s indĂ©sirables, en marge du groupe professionnel.
Les arguments du club ont toutefois Ă©tĂ© rejetĂ©s sans rĂ©serve par la commission juridique de la LFP. “ConsidĂ©rant que les Ă©lĂ©ments portĂ©s Ă la connaissance de la commission ne sont pas de nature Ă prouver soit un accord rĂ©sultant de l’offre formulĂ©e par Kylian MbappĂ© (…)ou un droit du PSG de ne pas payer les Ă©lĂ©ments de salaire prĂ©vus sur la base d’une renonciation ou d’un accord oral, dont le club est le seul Ă se prĂ©valoir et dont il ne dĂ©montre ni l’existence ni le contenu”, La Commission a estimĂ© que “donc c’est faux” que ce dernier n’a pas versĂ© Ă son agresseur les sommes prĂ©vues dans l’avenant au contrat de travail conclu « entre les parties le 21 mai 2022 et approuvĂ© par la LFP le 23 juin 2022 ».
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Dos au mur, le Paris-Saint-Germain (PSG) n’a pas l’intention de verser Ă Kylian MbappĂ© les 55 millions d’euros de salaires et primes impayĂ©s que rĂ©clame le joueur. Huit jours après la victoire du footballeur contre son ancien employeur devant la commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP), le club de la capitale fait savoir au Monde ayant fait appel de la dĂ©cision de l’instance du 12 septembre. Celui-ci a Ă©tĂ© formellement dĂ©posĂ© le jeudi 19 septembre.
La commission juridique avait ordonnĂ© au PSG de « payer les Ă©lĂ©ments de salaire dus dans un dĂ©lai de huit jours » Ă l’attaquant, « Ă savoir les salaires et primes d’Ă©thique dus pour les mois d’avril, mai et juin 2024, ainsi que la date d’Ă©chĂ©ance de la prime Ă la signature due le 29 fĂ©vrier 2024 ».
“En principe, le PSG a fait appel de l’avis de la commission de la LFP, malgrĂ© sa portĂ©e limitĂ©e, assure le club. En effet, la position du PSG est bien plus qu’une position juridique solide – c’est aussi une question de bonne foi, d’honnĂŞtetĂ©, de maintien des valeurs et de respect de l’institution parisienne et de ses supporters, ce qui est plus important que n’importe quel joueur.”
Autres recours possibles
La dĂ©cision de la commission juridique de la LFP a constituĂ© un dĂ©saveu retentissant pour la direction du club, rappelĂ©e Ă ses obligations d’employeur. Cette dernière avait justifiĂ© le non-versement de ces sommes en arguant que le joueur avait proposĂ© Ă son prĂ©sident, Nasser Al-KhelaĂŻfi, en aoĂ»t 2023, de renoncer Ă une partie de ses revenus en cas de dĂ©part sans indemnitĂ© de transfert Ă la fin de son contrat en juin 2024. Ă€ l’époque, l’international français avait tendu la main Ă la direction du PSG, alors qu’il avait Ă©tĂ© envoyĂ© s’entraĂ®ner dans le “grenier”avec d’autres footballeurs jugĂ©s indĂ©sirables, en marge du groupe professionnel.
Les arguments du club ont toutefois Ă©tĂ© rejetĂ©s sans rĂ©serve par la commission juridique de la LFP. “ConsidĂ©rant que les Ă©lĂ©ments portĂ©s Ă la connaissance de la commission ne sont pas de nature Ă prouver soit un accord rĂ©sultant de l’offre formulĂ©e par Kylian MbappĂ© (…)ou un droit du PSG de ne pas payer les Ă©lĂ©ments de salaire prĂ©vus sur la base d’une renonciation ou d’un accord oral, dont le club est le seul Ă se prĂ©valoir et dont il ne dĂ©montre ni l’existence ni le contenu”, La Commission a estimĂ© que “donc c’est faux” que ce dernier n’a pas versĂ© Ă son agresseur les sommes prĂ©vues dans l’avenant au contrat de travail conclu « entre les parties le 21 mai 2022 et approuvĂ© par la LFP le 23 juin 2022 ».
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