Le groupe audiovisuel français Canal+ a franchi une nouvelle étape ce mardi vers l’acquisition du géant sud-africain de la télévision MultiChoice. L’offre de Canal a en effet été jugée » raisonnable » par un panel d’experts désignés par MultiChoice. Le rachat pourrait toutefois prendre encore plusieurs mois, le temps que les autorisations réglementaires soient obtenues.
Ce projet de rachat est dans les tuyaux depuis des mois, c’est un projet évalué à 1 milliard 500 millions d’euros. Canal+ français veut grandir. Elle est déjà présente à l’international, au Vietnam, en Pologne ou encore en Autriche. Mais Canal+ souhaite également étendre sa présence en Afrique.
Le groupe sud-africain de télévision payante MultiChoice est présent dans 16 pays africains : Zimbabwe, Mozambique, Ghana et Nigeria, donc Afrique anglophone et lusophone. Et comme Canal+ est de son côté présent principalement en Afrique francophone, les deux acteurs sont perçus comme complémentaires.
L’ambition de Canal+ : construire un mastodonte mondial du divertissement ?
Jusqu’à présent, MultiChoice était le principal concurrent de Canal+ en Afrique. Mais le groupe français estime que pour rivaliser avec les énormes plateformes américaines comme Netflix, Amazon Prime, ou encore Disney+, il faut investir et nouer des alliances. Jacques du Puy, directeur de Canal+ International, confiait à RFI en février 2024 : « Les deux groupes totalisent 50 millions d’abonnés, ce qui est déjà plus respectable comparé à des groupes comme Netflix, qui compte 260 millions d’abonnés.»
Autour de 26 millions d’abonnés Canal, 23 millions d’abonnés MultiChoice, cette fusion, en cas de succès, permettrait au groupe de quasiment doubler de taille. A tel point que Canal+ parle d’une scène qui serait « historique “. Sachant que si tout se passe comme prévu, le nouveau groupe pourrait être introduit en bourse à deux reprises : en Europe, et à Johannesburg.
Un projet également pour soutenir les nouvelles créations africaines
Le groupe français estime que le continent africain « offre de belles perspectives, avec des histoires riches et variées, de nombreux talents ». Canal assure que cette nouvelle entité permettrait d’investir davantage dans la production locale. Le groupe cite en exemple la série « Spinners » produite à la fois par Canal+ et MultiChoice : un thriller de 8 épisodes qui se déroule dans le cantons du Cap.
Le groupe audiovisuel français Canal+ a franchi une nouvelle étape ce mardi vers l’acquisition du géant sud-africain de la télévision MultiChoice. L’offre de Canal a en effet été jugée » raisonnable » par un panel d’experts désignés par MultiChoice. Le rachat pourrait toutefois prendre encore plusieurs mois, le temps que les autorisations réglementaires soient obtenues.
Ce projet de rachat est dans les tuyaux depuis des mois, c’est un projet évalué à 1 milliard 500 millions d’euros. Canal+ français veut grandir. Elle est déjà présente à l’international, au Vietnam, en Pologne ou encore en Autriche. Mais Canal+ souhaite également étendre sa présence en Afrique.
Le groupe sud-africain de télévision payante MultiChoice est présent dans 16 pays africains : Zimbabwe, Mozambique, Ghana et Nigeria, donc Afrique anglophone et lusophone. Et comme Canal+ est de son côté présent principalement en Afrique francophone, les deux acteurs sont perçus comme complémentaires.
L’ambition de Canal+ : construire un mastodonte mondial du divertissement ?
Jusqu’à présent, MultiChoice était le principal concurrent de Canal+ en Afrique. Mais le groupe français estime que pour rivaliser avec les énormes plateformes américaines comme Netflix, Amazon Prime, ou encore Disney+, il faut investir et nouer des alliances. Jacques du Puy, directeur de Canal+ International, confiait à RFI en février 2024 : « Les deux groupes totalisent 50 millions d’abonnés, ce qui est déjà plus respectable comparé à des groupes comme Netflix, qui compte 260 millions d’abonnés.»
Autour de 26 millions d’abonnés Canal, 23 millions d’abonnés MultiChoice, cette fusion, en cas de succès, permettrait au groupe de quasiment doubler de taille. A tel point que Canal+ parle d’une scène qui serait « historique “. Sachant que si tout se passe comme prévu, le nouveau groupe pourrait être introduit en bourse à deux reprises : en Europe, et à Johannesburg.
Un projet également pour soutenir les nouvelles créations africaines
Le groupe français estime que le continent africain « offre de belles perspectives, avec des histoires riches et variées, de nombreux talents ». Canal assure que cette nouvelle entité permettrait d’investir davantage dans la production locale. Le groupe cite en exemple la série « Spinners » produite à la fois par Canal+ et MultiChoice : un thriller de 8 épisodes qui se déroule dans le cantons du Cap.