L’EPR de Flamanville a connu mardi sa « première réaction nucléaire », étape cruciale du démarrage de ce réacteur nucléaire de nouvelle génération.
Le réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche) a connu une « arrêt automatique » au lendemain de sa mise en service, les équipes d’EDF procèdent à des vérifications et analyses techniques avant de pouvoir relancer son exploitation. « divergence »c’est-à-dire la réaction nucléaire, a annoncé EDF. « Ce matin, le réacteur s’est arrêté automatiquement »a déclaré à l’AFP une porte-parole du groupe. « Les équipes effectuent les vérifications et analyses techniques nécessaires, en suivant les procédures habituelles, puis elles redémarreront le réacteur de divergence. »elle a ajouté.
« Le démarrage est un processus long et complexe qui nécessite de nombreux essais et tests, et cela peut conduire à de tels arrêts. »elle a souligné. « Cela prouve que le système de sécurité fonctionne bien. »elle a en outre indiqué. « Nous savons que cela peut conduire à des fermetures de ce type. » Selon Nicolas Goldberg, expert en énergie chez Colombus Consulting, « Il faut s’attendre à ce type de danger. Il s’agit d’un démarrage de processus industriel très complexe et il est donc fréquent de rencontrer des dangers. »
« Plusieurs déceptions »
L’expert souligne à l’AFP que « Sur l’EPR finlandais, il y a eu plusieurs déboires, notamment avec les pompes hydrauliques qui étaient défectueuses et ont dû être remplacées ». « Cela ne remet pas en cause le départ. Il faut juste être patient. »il note. « D’après les premiers éléments du diagnostic technique, cet arrêt pourrait être lié à une configuration inappropriée de l’installation »a déclaré le porte-parole d’EDF. Ce dernier « aurait conduit à l’arrêt automatique du réacteur conformément au dispositif prévu à la conception »elle a ajouté.
L’EPR de Flamanville (Manche), réacteur nucléaire de nouvelle génération, a connu son « première réaction nucléaire » qui marque le début de sa montée en puissance par étapes successives. Il doit atteindre 25% de puissance pour être raccordé au réseau électrique, ce qui doit se produire « d’ici la fin de l’automne »Selon EDF, l’énergéticien espérait atteindre ce stade d’ici la fin de l’été, soit le 21 septembre au plus tard, mais le groupe estime désormais que ces conditions devraient être atteintes d’ici la fin de l’automne.
La mise en service de l’EPR accuse 12 ans de retard en raison de nombreux contretemps et incidents techniques qui ont fait exploser la facture, désormais estimée à 13,2 milliards d’euros par EDF, soit quatre fois l’estimation initiale de 3,3 milliards. L’EPR, réacteur à eau pressurisée de nouvelle génération, est le 4e de ce type installé dans le monde, le 57e réacteur du parc nucléaire français, et le plus puissant du pays (1 600 MW). Il devrait à terme alimenter en électricité environ 3 millions de foyers.
L’EPR de Flamanville a connu mardi sa « première réaction nucléaire », étape cruciale du démarrage de ce réacteur nucléaire de nouvelle génération.
Le réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche) a connu une « arrêt automatique » au lendemain de sa mise en service, les équipes d’EDF procèdent à des vérifications et analyses techniques avant de pouvoir relancer son exploitation. « divergence »c’est-à-dire la réaction nucléaire, a annoncé EDF. « Ce matin, le réacteur s’est arrêté automatiquement »a déclaré à l’AFP une porte-parole du groupe. « Les équipes effectuent les vérifications et analyses techniques nécessaires, en suivant les procédures habituelles, puis elles redémarreront le réacteur de divergence. »elle a ajouté.
« Le démarrage est un processus long et complexe qui nécessite de nombreux essais et tests, et cela peut conduire à de tels arrêts. »elle a souligné. « Cela prouve que le système de sécurité fonctionne bien. »elle a en outre indiqué. « Nous savons que cela peut conduire à des fermetures de ce type. » Selon Nicolas Goldberg, expert en énergie chez Colombus Consulting, « Il faut s’attendre à ce type de danger. Il s’agit d’un démarrage de processus industriel très complexe et il est donc fréquent de rencontrer des dangers. »
« Plusieurs déceptions »
L’expert souligne à l’AFP que « Sur l’EPR finlandais, il y a eu plusieurs déboires, notamment avec les pompes hydrauliques qui étaient défectueuses et ont dû être remplacées ». « Cela ne remet pas en cause le départ. Il faut juste être patient. »il note. « D’après les premiers éléments du diagnostic technique, cet arrêt pourrait être lié à une configuration inappropriée de l’installation »a déclaré le porte-parole d’EDF. Ce dernier « aurait conduit à l’arrêt automatique du réacteur conformément au dispositif prévu à la conception »elle a ajouté.
L’EPR de Flamanville (Manche), réacteur nucléaire de nouvelle génération, a connu son « première réaction nucléaire » qui marque le début de sa montée en puissance par étapes successives. Il doit atteindre 25% de puissance pour être raccordé au réseau électrique, ce qui doit se produire « d’ici la fin de l’automne »Selon EDF, l’énergéticien espérait atteindre ce stade d’ici la fin de l’été, soit le 21 septembre au plus tard, mais le groupe estime désormais que ces conditions devraient être atteintes d’ici la fin de l’automne.
La mise en service de l’EPR accuse 12 ans de retard en raison de nombreux contretemps et incidents techniques qui ont fait exploser la facture, désormais estimée à 13,2 milliards d’euros par EDF, soit quatre fois l’estimation initiale de 3,3 milliards. L’EPR, réacteur à eau pressurisée de nouvelle génération, est le 4e de ce type installé dans le monde, le 57e réacteur du parc nucléaire français, et le plus puissant du pays (1 600 MW). Il devrait à terme alimenter en électricité environ 3 millions de foyers.