“En moins d’un an, cinq journalistes du Télégramme ont été convoqués et interrogés par la police ou la gendarmerie dans le cadre de leurs fonctions”, a-t-il déploré mercredi.
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“La séquence est sans précédent.” Samuel Petit, rédacteur en chef de Télégrammedénonce “une pression” OMS “n’a jamais été aussi fort” sur ses journalistes, tandis que cinq d’entre eux ont été convoqués pour des audiences Ces derniers mois, il a partagé sur son compte X mercredi 24 avril, quelques heures avant la publication de son éditorial jeudi dans le quotidien breton.
“En moins d’un an, cinq journalistes de Télégramme ont été convoqués et entendus par la police ou la gendarmerie dans le cadre de leur les fonctions”déplore Samuel Petit, qui voit « une forme de méfiance envers le travail des journalistes professionnels ». Il revient tour à tour sur trois épisodes, survenus respectivement en mai 2023 pour l’un et en avril 2024 pour les deux autres.
« Plus que jamais, le droit à l’information est essentiel »
Il est surtout alarmé par le fait que “cette malheureuse série de convocations et d’audiences ne vise malheureusement pas uniquement Le télégramme“. Il rapporte un « contexte bien identifié » dans lequel il attribue le “pression” à plusieurs facteurs. Il souligne, entre autres, «des difficultés croissantes pour accéder aux sources policières, gendarmeries et judiciaires»LE « corsetage de la communication chez certains procureurs » et le « Volonté des ministères souverains de contrôler depuis Paris les informations sur les troubles à l’ordre public ».
Il estime ainsi que “plus que jamais”le droit à l’information est “essentiel”. Enfin, il souligne que la mission d’information « des rapports aux médias et aux journalistes professionnels dont les rôles sont établis et reconnus »après avoir rappelé que le métier de journaliste « il ne s’agit pas de relayer une communication contrôlée des pouvoirs publics, mais d’informer les citoyens ».