Le réchauffement climatique et notamment les risques accrus de sécheresses auront des conséquences de plus en plus importantes sur la production de certains minéraux, dont certains sont critiques pour la transition énergétique. C’est ce qu’affirme un rapport du cabinet d’audit britannique PWC. Ainsi, plus de 70 % de la production de cuivre, de cobalt et de lithium pourrait être confrontée à un risque de sécheresse important, voire élevé, d’ici 2050.
LE rapport de PricewaterhouseCoopers a analysé trois minéraux critiques (cuivre, cobalt et lithium), ainsi que trois cultures essentielles (blé, riz et maïs) et trois métaux vitaux (zinc, fer et aluminium). Ces neuf produits sont tous confrontés à un risque exponentiel de chaleur et de sécheresse dans les décennies à venir.
Ainsi, 90 % de la production mondiale de riz pourrait être confrontée à un stress thermique important d’ici 2050. Il en va de même pour plus de 30 % du maïs et 50 % du blé. Un scénario qui s’avère inévitable même si les émissions de gaz à effet de serre diminuent. Or, ces trois cultures représentent 42 % des calories consommées dans le monde. Le risque le plus important concerne le riz, qui est le plus souvent cultivé dans des conditions de risque de sécheresse important ou élevé.
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LE minéraux le cuivre, le cobalt et le lithium ont la particularité d’être également des éléments essentiels pour conduire la transition vers les énergies renouvelables et la décarbonation. Ces trois minéraux font en effet partie intégrante des technologies de l’électronique et des énergies propres.
Et là encore, les prévisions sont extrêmement pessimistes puisque plus de 70 % de la production de cobalt et de lithium pourrait être confrontée à un risque de sécheresse important, élevé ou extrême, même si le monde réduisait significativement ses émissions de carbone.
PWC note dans ses conclusions qu’il reste beaucoup à faire pour atténuer ces risques, car si de nombreuses entreprises se concentrent déjà sur la protection de leurs personnes et de leurs actifs physiques contre les risques climatiques, elles doivent faire davantage pour adapter leurs ressources et leurs méthodes de production ainsi que leurs consommation d’énergie. Ils doivent également comprendre leur impact sur le changement climatique, qui menace sérieusement et de plus en plus la capacité mondiale à produire des produits alimentaires essentiels, mais aussi les matériaux eux-mêmes nécessaires à la transition vers zéro émission nette.
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