Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a déclaré ce jeudi 5 septembre que le RN « jugera sur pièces » le discours de politique générale de Michel Barnier, qui vient d’être nommé Premier ministre.
“Après une attente interminable, indigne d’une grande démocratie, nous prenons acte de la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre d’Emmanuel Macron”, a déclaré le député européen sur X.
Le RN “jugera son discours de politique générale, ses décisions budgétaires et son action sur les faits” et se réserve “tous les moyens d’action politique”, alors que le risque d’une motion de censure plane sur Michel Barnier, en l’absence de majorité claire à l’Assemblée nationale.
Pas de censure immédiate du RN
“Nous serons attentifs au projet qu’il portera, et attentifs à ce que les aspirations de nos électeurs, qui représentent un tiers des Français, soient entendues et respectées”, a également déclaré la cheffe des députés RN, Marine Le Pen.
Ce jeudi, sur RMC-BFMTV, le vice-président du parti, Sébastien Chenu, a détaillé les conditions dans lesquelles les députés RN ne censureraient pas immédiatement un Premier ministre.
Ils demandent un Premier ministre qui soit prêt à “ouvrir le dossier de la proportionnelle”, qui “s’attaque aux questions d’immigration, de sécurité, de pouvoir d’achat des Français” et qui “respecte le Rassemblement national comme première force politique”, a déclaré Sébastien Chenu.
Article original publié sur BFMTV.com