AAlors que 194 États souverains siègent au sein de l’ONU, le Comité international olympique (CIO) reconnaît 206 comités nationaux olympiques (CNO), soit 44 de plus depuis la chute du mur de Berlin. Or, ce n’est pas le Comité national sportif olympique français (CNOSF) qui organise les Jeux olympiques de Paris mais un comité d’organisation (Cojop) dépendant du CIO. Mais alors, à quoi servent les CNO ?
Selon la Charte olympique, leur mission est de « développer, promouvoir et protéger le mouvement olympique dans leurs pays respectifs »comprendre ici contre l’interventionnisme des Etats et contre toutes les organisations concurrentes du CIO et de ses sponsors.
Pour cela, leur rôle est d’influencer et d’infiltrer les systèmes éducatifs de l’école à l’université, ainsi que les institutions de sport et d’éducation physique et de formation des cadres sportifs, en s’appuyant sur les centres d’études olympiques, les académies nationales olympiques, les musées olympiques et les centres culturels. programmes.
Plus spécifiquement, les CNO doivent encourager le développement du sport de haut niveau et du sport pour tous, agir contre toutes les formes de discrimination et de violence, adopter et mettre en œuvre le Code mondial antidopage et le Code du Mouvement olympique sur la prévention des manipulations. compétitions, encourager et soutenir les mesures relatives aux soins médicaux et à la santé des athlètes.
Enfin, ils sont les seuls à pouvoir sélectionner et désigner les athlètes participant à toutes les compétitions que le CIO sponsorise, et les comités présentent leur candidature pour organiser les Jeux Olympiques.
Autonomie et apolitisme, en théorie
S’ils ont la possibilité de collaborer « harmonieusement » avec des organisations gouvernementales ou non gouvernementales, les CNO « doivent préserver leur autonomie et résister à toutes les pressions, y compris, mais sans s’y limiter, les pressions politiques, juridiques, religieuses ou économiques ». L’autonomie et l’apolitisme des CNO, comme du CIO, ont été théorisés dès 1908 par Pierre de Coubertin, alors confronté aux empiétements des gouvernements grec et français, et des organisateurs de spectacles américains et anglais.
Mais la règle olympique est loin de la réalité. Jusque dans les années 1980, la mission des CNO était de faire respecter la doctrine socialement discriminante de l’amateurisme, favorable aux élites sociales car les seules disposaient de temps libre et de ressources pour ne pas chercher à obtenir une rémunération en échange de leurs performances. athlétique.
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AAlors que 194 États souverains siègent au sein de l’ONU, le Comité international olympique (CIO) reconnaît 206 comités nationaux olympiques (CNO), soit 44 de plus depuis la chute du mur de Berlin. Or, ce n’est pas le Comité national sportif olympique français (CNOSF) qui organise les Jeux olympiques de Paris mais un comité d’organisation (Cojop) dépendant du CIO. Mais alors, à quoi servent les CNO ?
Selon la Charte olympique, leur mission est de « développer, promouvoir et protéger le mouvement olympique dans leurs pays respectifs »comprendre ici contre l’interventionnisme des Etats et contre toutes les organisations concurrentes du CIO et de ses sponsors.
Pour cela, leur rôle est d’influencer et d’infiltrer les systèmes éducatifs de l’école à l’université, ainsi que les institutions de sport et d’éducation physique et de formation des cadres sportifs, en s’appuyant sur les centres d’études olympiques, les académies nationales olympiques, les musées olympiques et les centres culturels. programmes.
Plus spécifiquement, les CNO doivent encourager le développement du sport de haut niveau et du sport pour tous, agir contre toutes les formes de discrimination et de violence, adopter et mettre en œuvre le Code mondial antidopage et le Code du Mouvement olympique sur la prévention des manipulations. compétitions, encourager et soutenir les mesures relatives aux soins médicaux et à la santé des athlètes.
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Autonomie et apolitisme, en théorie
S’ils ont la possibilité de collaborer « harmonieusement » avec des organisations gouvernementales ou non gouvernementales, les CNO « doivent préserver leur autonomie et résister à toutes les pressions, y compris, mais sans s’y limiter, les pressions politiques, juridiques, religieuses ou économiques ». L’autonomie et l’apolitisme des CNO, comme du CIO, ont été théorisés dès 1908 par Pierre de Coubertin, alors confronté aux empiétements des gouvernements grec et français, et des organisateurs de spectacles américains et anglais.
Mais la règle olympique est loin de la réalité. Jusque dans les années 1980, la mission des CNO était de faire respecter la doctrine socialement discriminante de l’amateurisme, favorable aux élites sociales car les seules disposaient de temps libre et de ressources pour ne pas chercher à obtenir une rémunération en échange de leurs performances. athlétique.
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