Le rugby gallois interdit le classique « problématique » de Tom Jones « Delilah »


Une chanson populaire de Tom Jones qui a été une caractéristique régulière des événements sportifs gallois ne sera pas interprétée au tournoi des Six Nations au milieu d’allégations de sexisme, d’intimidation et de racisme à la Welsh Rugby Union.

« Delilah », qui a été publié pour la première fois en 1968, contient des paroles « problématiques et bouleversantes pour certains partisans », lit-on dans un communiqué publié au nom de la WRU.

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La chanson parle d’un amant jaloux voyant une femme, Delilah, avec un autre homme. Une ligne dit : « J’ai traversé la rue jusqu’à sa maison et elle a ouvert la porte ; elle est restée là à rire, j’ai senti le couteau dans ma main et elle n’a plus ri. »

Il ne sera pas chanté par une chorale masculine avant le match du Pays de Galles contre l’Irlande dans les Six Nations samedi ou lors des prochains matchs. Le Pays de Galles joue également à domicile contre l’Angleterre au troisième tour du tournoi.

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Le chanteur Tom Jones se produit sur scène. (Getty Images pour Stagecoach)

« Delilah ne figurera pas sur la liste de lecture des chorales pour les internationaux de rugby au stade de la Principauté », lit-on dans le communiqué du site. « Le WRU a retiré la chanson de sa liste de lecture de divertissement et de musique à la mi-temps lors des matchs internationaux en 2015.

« Les chorales invitées ont également été invitées plus récemment à ne pas présenter la chanson lors de leurs performances d’avant-match et tout au long des matchs. La WRU condamne la violence domestique de toute nature. »

Le directeur général de WRU, Steve Phillips, a démissionné dimanche au milieu des allégations d’une culture toxique au sein de l’organisation. Cela est venu après qu’un documentaire de la BBC ait contenu des allégations de misogynie, de sexisme, de racisme et d’homophobie au sein de l’organe directeur.

Le journal britannique The Daily Telegraph a rapporté que le WRU avait agi rapidement après qu’une chaîne d’information eut diffusé des images d’une chorale répétant « Delilah » avant son apparition lors du match Pays de Galles-Angleterre le 25 février.

En 2020, la Rugby Football Union d’Angleterre a passé en revue le contexte de l’hymne anglais du rugby – « Swing Low, Sweet Chariot » – au milieu des manifestations de Black Lives Matter.

On pense que la chanson a ses racines dans l’esclavage américain, son auteur crédité étant Wallace Willis – un esclave libéré de l’Oklahoma.

La RFU n’a pas interdit le chant de la chanson, mais a déclaré qu’elle informerait « proactivement » les fans sur l’histoire de la chanson.

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