Depuis le 8 octobre 2023, ni la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza ni les tensions entre Israël et le Hezbollah n’ont provoqué de réactions majeures de sa part. Et tandis que la situation au Liban s’est violemment détériorée, le dictateur syrien Bachar El-Assad reste stoïque.
Sur les réseaux sociaux officiels, pas un mot sur la situation au Liban. La dernière annonce de la présidence sur Twitter (rebaptisée
Le silence sur la situation libanaise est d’autant plus frappant que le Hezbollah n’est pas le Hamas. La prise de distance du régime par rapport à la guerre en cours à Gaza peut s’expliquer par son ressentiment obstiné à l’égard du mouvement islamiste palestinien, qu’il accuse d’avoir soutenu le soulèvement syrien à ses débuts.
Crime flagrant d’ingratitude ?
En revanche, il doit beaucoup au Hezbollah, qui a sacrifié des milliers d’hommes pour sa survie. En 2012, alors qu’il perdait de larges portions de territoire au profit de l’opposition, le Hezbollah et l’Iran décidèrent de venir à son secours, le premier ayant joué un rôle déterminant.
Le reste est réservé aux abonnés…
- Accédez à tout le contenu souscrit
- Soutenir l’écriture indépendante
- Recevez le Réveil tous les matins
Nos lecteurs lisent aussi
Source de l’article
Quotidien libanais francophone né en 1971 d’une fusion entre L’Orient Et Le jour, c’est l’un des journaux en langue étrangère les plus lus dans le pays et au sein de la diaspora libanaise, notamment francophone. Souverainiste et défenseur des libertés, notamment pendant la période de tutelle syrienne (1990-2005), il a longtemps été perçu comme le journal de l’élite chrétienne de droite. Mais il s’est repositionné au cours des quinze dernières années, en renouvelant son équipe éditoriale et en introduisant une version anglophone de son site, baptisée L’Orient aujourd’hui. Il reste aujourd’hui l’un des journaux les plus opposés à l’influence croissante du Hezbollah, parti chiite armé soutenu par l’Iran.
En savoir plus
Nos prestations
Depuis le 8 octobre 2023, ni la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza ni les tensions entre Israël et le Hezbollah n’ont provoqué de réactions majeures de sa part. Et tandis que la situation au Liban s’est violemment détériorée, le dictateur syrien Bachar El-Assad reste stoïque.
Sur les réseaux sociaux officiels, pas un mot sur la situation au Liban. La dernière annonce de la présidence sur Twitter (rebaptisée
Le silence sur la situation libanaise est d’autant plus frappant que le Hezbollah n’est pas le Hamas. La prise de distance du régime par rapport à la guerre en cours à Gaza peut s’expliquer par son ressentiment obstiné à l’égard du mouvement islamiste palestinien, qu’il accuse d’avoir soutenu le soulèvement syrien à ses débuts.
Crime flagrant d’ingratitude ?
En revanche, il doit beaucoup au Hezbollah, qui a sacrifié des milliers d’hommes pour sa survie. En 2012, alors qu’il perdait de larges portions de territoire au profit de l’opposition, le Hezbollah et l’Iran décidèrent de venir à son secours, le premier ayant joué un rôle déterminant.
Le reste est réservé aux abonnés…
- Accédez à tout le contenu souscrit
- Soutenir l’écriture indépendante
- Recevez le Réveil tous les matins
Nos lecteurs lisent aussi
Source de l’article
Quotidien libanais francophone né en 1971 d’une fusion entre L’Orient Et Le jour, c’est l’un des journaux en langue étrangère les plus lus dans le pays et au sein de la diaspora libanaise, notamment francophone. Souverainiste et défenseur des libertés, notamment pendant la période de tutelle syrienne (1990-2005), il a longtemps été perçu comme le journal de l’élite chrétienne de droite. Mais il s’est repositionné au cours des quinze dernières années, en renouvelant son équipe éditoriale et en introduisant une version anglophone de son site, baptisée L’Orient aujourd’hui. Il reste aujourd’hui l’un des journaux les plus opposés à l’influence croissante du Hezbollah, parti chiite armé soutenu par l’Iran.
En savoir plus
Nos prestations