Testé positif en juillet 2023 à l’heptaminol – un stimulant interdit en compétition – l’athlète de 32 ans a plaidé une contamination accidentelle mais a été suspendu par l’Agence française antidopage.
Le sprinter français Mouhamadou Fall a été notifié lundi de sa suspension pour neuf mois par l’Agence française antidopage (AFLD) après avoir été contrôlé positif à un stimulant interdit, a annoncé à l’AFP son avocat, Me Christophe Ayela.
Testé positif en juillet 2023 à l’heptaminol – un stimulant interdit en compétition – l’athlète de 32 ans, qui visait les Jeux olympiques cet été à Paris, a plaidé une contamination accidentelle via des compléments alimentaires. Il est suspendu neuf mois “désormais”a précisé Me Ayela, précisant qu’il étudiait les recours.
“C’est une décision extrêmement grave et injuste”a réagi auprès de l’AFP l’avocat, qui a reçu lundi après-midi la décision de la commission des sanctions de l’AFLD, un organisme indépendant.
“Tout le monde s’accorde à dire qu’il ne s’est jamais dopé et qu’il est victime d’une contamination via des compléments alimentaires”il ajouta.
Sixième des championnats du monde de Budapest avec le relais 4×100 mètres en 2023, Mouhamadou Fall avait plaidé début avril une contamination accidentelle via des compléments alimentaires qui contenaient à son insu de l’octodrine, dont l’heptaminol est un métabolite.
Sans contester la thèse de la contamination, le représentant du collège AFLD, Antoine Marcelaud, avait alors demandé 15 mois de suspension au lieu des deux ans encourus.
Dans la décision de la commission des sanctions, “on lui reproche de ne pas avoir été assez prudent dans le choix des compléments alimentaires”a expliqué Me Ayela lundi.
Selon l’Agence Mondiale Antidopage, l’heptaminol comme l’octodrine sont des substances qui appartiennent à la classe des stimulants interdits en compétition mais que l’on retrouve dans de nombreux médicaments ou compléments.
Mouhamadou Fall, qui s’entraîne à El Paso (Texas), voit sa participation aux Jeux olympiques disparaître avec cette suspension.
Quadruple champion de France sur 100 mètres (2020, 2021, 2022, 2023), il pourrait toutefois faire appel au Conseil d’Etat, a indiqué Me Ayela.
Lorsque son contrôle positif a été rendu public en septembre, l’athlète avait déjà fait l’objet d’une autre procédure auprès de l’AFLD qui lui reprochait trois manquements à ses obligations de localisation antidopage en 2022. Il a été acquitté en juillet 2023 dans cette première affaire mais l’AFLD a déposé un recours devant le Conseil d’Etat qui est toujours pendant.
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