Dans la province du Sud-Kivu en RDC, considérée comme l’épicentre de l’épidémie de mpox, près de 6 000 cas ont été enregistrés depuis le début de l’année 2024, selon les autorités locales. C’est plus d’un quart du nombre total d’infections enregistrées dans tout le pays. La prise en charge des patients touchés par la maladie reste un défi.
La première difficulté est le diagnostic, car les examens de laboratoire font défaut. Résultat : ” seulement 40 Environ % des cas suspects ” de mpox ont été testés en RDC depuis le début de l’année, selon l’OMS. Une couverture ” faible “, déplore l’organisation.
Les tests arrivent petit à petit dans le pays, mais les acheminer jusqu’aux zones les plus reculées constitue un véritable défi dans un pays vaste et dépourvu de routes et d’infrastructures. Pourtant, parmi les cas testés, 55% sont déclarés positifs et sans dépistage. Le risque de propagation est encore plus rapide, alors que la souche de la maladie présente en RDC est inquiétante en raison de son agressivité.
L’autre difficulté majeure est l’accès au vaccin. Le pays a reçu 265 000 doses de vaccin à ce jour, selon Kinshasa. Une goutte d’eau dans l’océan par rapport aux besoins dans ce pays de plus de 100 millions d’habitants. La RDC espère pouvoir lancer une campagne de vaccination massive en octobre. Une véritable course contre la montre.
Quant au personnel soignant, il travaille souvent dans la peur et avec peu ou pas de protection. La plupart de ses membres sont des dons.
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