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Durée de la vidéo : 1 min
Le procès en appel de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice, dans les Alpes-Maritimes, s’ouvre lundi 22 avril. Une dizaine d’enfants présents lors du drame prendront la parole devant le tribunal. Ornella, une jeune fille qui a déjà pu témoigner lors du premier procès, s’est confiée à France Télévisions.
“Je n’ai pas eu d’enfance. En réalité, elle s’est terminée cette nuit-là. Le 15 juillet 2016, j’étais une personne différente. Je n’étais plus Ornella, 12 ans.”. En 2016, Ornella avait échappé de peu au fou du pilote niçois (Alpes-Maritimes). Huit ans plus tard, elle n’a rien oublié de cette nuit. Aujourd’hui, il ne peut pas encore traverser complètement la Promenade des Anglais. “Il y a certains endroits, comme dans le Negresco, où je ne me permets pas d’aller, parce que c’est là que j’ai vécu le drame”elle dit.
« Tout est devenu gratuit » après son témoignage au procès
Lors du premier procès de l’attentat de Nice, elle avait 17 ans et avait donc le droit de témoigner. En quittant le public, elle a retrouvé sa légèreté. « Tout a été libéré. Le poids que j’avais sur mes épaules a disparu. Tout allait mieux », se souvient Ornella. Le 14 juillet 2016, plus de 3 000 enfants étaient présents sur la Promenade des Anglais. Lundi 22 avril, une dizaine d’entre eux s’exprimeront devant le tribunal, dans l’espoir, comme Ornella, d’avancer.
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Le procès en appel de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice, dans les Alpes-Maritimes, s’ouvre lundi 22 avril. Une dizaine d’enfants présents lors du drame prendront la parole devant le tribunal. Ornella, une jeune fille qui a déjà pu témoigner lors du premier procès, s’est confiée à France Télévisions.
“Je n’ai pas eu d’enfance. En réalité, elle s’est terminée cette nuit-là. Le 15 juillet 2016, j’étais une personne différente. Je n’étais plus Ornella, 12 ans.”. En 2016, Ornella avait échappé de peu au fou du pilote niçois (Alpes-Maritimes). Huit ans plus tard, elle n’a rien oublié de cette nuit. Aujourd’hui, il ne peut pas encore traverser complètement la Promenade des Anglais. “Il y a certains endroits, comme dans le Negresco, où je ne me permets pas d’aller, parce que c’est là que j’ai vécu le drame”elle dit.
« Tout est devenu gratuit » après son témoignage au procès
Lors du premier procès de l’attentat de Nice, elle avait 17 ans et avait donc le droit de témoigner. En quittant le public, elle a retrouvé sa légèreté. « Tout a été libéré. Le poids que j’avais sur mes épaules a disparu. Tout allait mieux », se souvient Ornella. Le 14 juillet 2016, plus de 3 000 enfants étaient présents sur la Promenade des Anglais. Lundi 22 avril, une dizaine d’entre eux s’exprimeront devant le tribunal, dans l’espoir, comme Ornella, d’avancer.