Au Sénégal, le bras de fer politique entre l’opposition et le pouvoir se durcit. Face à la menace d’une motion de censure déposée par le camp de l’ancien président, toujours majoritaire à l’Assemblée nationale, pour faire tomber le gouvernement, l’exécutif a contre-attaqué ce mercredi : le président Bassirou Diomaye Faye a demandé l’ouverture d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale pour éviter l’examen d’une motion de censure.
Avec notre correspondant à Dakar, Léa-Lisa Westerhoff
C’est en quelque sorte l’épilogue du bras de fer amorcé lundi avec l’opposition, qui veut empêcher la suppression de deux institutions jugées trop lourdes sur le budget.
Après que l’Assemblée nationale, dominée par l’opposition, eut rejeté un projet de loi allant dans ce sens, l’exécutif a contourné l’obstacle par décret : le président Bassirou Diomaye Faye a mis fin aux fonctions des présidents du Haut Conseil des collectivités locales et du Conseil économique et social.
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Transformées en coquilles vides, les deux institutions sont de facto supprimé, du moins c’est ce que le Premier ministre a promisOusmane Sonko plutôt pendant la journée.
Éviter l’examen de la motion de censure
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