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Durée de la vidéo : 2 minutes
Le classement mondial de la libertĂ© de la presse a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© vendredi 3 mai par Reporters sans frontières. 159ème, la place occupĂ©e par l’Inde rĂ©vèle une dĂ©gradation du travail des journalistes dans le pays.
Pendant 13 ans, la journaliste Anubha Bhonsle a ancrĂ© l’actualitĂ© sur CNN News Eighteen. DĂ©sormais, la chaĂ®ne est devenue selon elle un relais de la propagande gouvernementale. « Notre travail Ă©tait de mauvaise qualitĂ©, il polarisait le dĂ©bat », elle explique. La journaliste a donc lancĂ© son mĂ©dia en ligne indĂ©pendant. YouTube est devenu le dernier refuge des journalistes indiens indĂ©pendants.
Le gouvernement indien s’inquiète du sort des journalistes indĂ©pendants
Akash Banerjee a Ă©tĂ© l’un des premiers Ă rejoindre la plateforme il y a six ans. Il livre quotidiennement Ă ses 4 millions d’abonnĂ©s des analyses sur la politique menĂ©e par le gouvernement nationaliste hindou. Mais selon lui, le gouvernement indien s’inquiète de ce succès. Il est devenu difficile pour les voix dissidentes d’exister alors que les mĂ©dias soutenant le gouvernement envahissent la plateforme. En 2023, le gouvernement indien a demandĂ© la suppression de plus de 3 500 vidĂ©os sur YouTube, selon les rapports de Google. La diffamation, voire la critique du gouvernement, font partie des raisons Ă©voquĂ©es.
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Le classement mondial de la libertĂ© de la presse a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© vendredi 3 mai par Reporters sans frontières. 159ème, la place occupĂ©e par l’Inde rĂ©vèle une dĂ©gradation du travail des journalistes dans le pays.
Pendant 13 ans, la journaliste Anubha Bhonsle a ancrĂ© l’actualitĂ© sur CNN News Eighteen. DĂ©sormais, la chaĂ®ne est devenue selon elle un relais de la propagande gouvernementale. « Notre travail Ă©tait de mauvaise qualitĂ©, il polarisait le dĂ©bat », elle explique. La journaliste a donc lancĂ© son mĂ©dia en ligne indĂ©pendant. YouTube est devenu le dernier refuge des journalistes indiens indĂ©pendants.
Le gouvernement indien s’inquiète du sort des journalistes indĂ©pendants
Akash Banerjee a Ă©tĂ© l’un des premiers Ă rejoindre la plateforme il y a six ans. Il livre quotidiennement Ă ses 4 millions d’abonnĂ©s des analyses sur la politique menĂ©e par le gouvernement nationaliste hindou. Mais selon lui, le gouvernement indien s’inquiète de ce succès. Il est devenu difficile pour les voix dissidentes d’exister alors que les mĂ©dias soutenant le gouvernement envahissent la plateforme. En 2023, le gouvernement indien a demandĂ© la suppression de plus de 3 500 vidĂ©os sur YouTube, selon les rapports de Google. La diffamation, voire la critique du gouvernement, font partie des raisons Ă©voquĂ©es.