DÉCRYPTION – Au-delà du résultat final, découvrez ce qui a plu… et déplu à notre envoyé spécial à Londres mardi lors de la défaite 2-0 de Paris face à Arsenal.
PRÉFÉRÉ
A défaut d’avoir été souverain sur le terrain, Marquinhos a livré une juste analyse, après la défaite parisienne sur le terrain d’Arsenal (2-0), le Canal+. « On a eu un début de match compliqué, on n’arrivait pas à se débarrasser de leur pression. Il nous a fallu du temps pour bien nous positionner et bien presser. Nous avons commis des erreurs que nous avons payées avec ces deux buts. Ils ont profité de nos faiblesses, c’étaient deux buts sur des centres”a expliqué le Brésilien, ajoutant que “ce match va les aider à (s’améliorer) pour l’avenir”. Espérons-le… Et pour continuer : “C’était un peu mieux en seconde période, nous avons été plus agressifs, nous avons réussi à jouer dans leur camp, il fallait le faire en première mi-temps”. A noter que si Paris a dominé sur la fin, c’est parce qu’Arsenal “pris moins de risques” aussi, dit Luis Enrique. Néanmoins, « nous devons faire plus de mal »admet Marqui. Et pour conclure : « En C1, notre équipe doit savoir qu’il faut faire bien plus que ça ». Message reçu ?
Lire aussiNotes du PSG à Arsenal : les limites de Donnarumma, Barcola et Doué inoffensives
C’est un classique, mais les 3 000 supporters parisiens étaient au niveau de la Ligue des Champions. Comme souvent, ils ont régulièrement couvert la voix du stade adverse, en l’occurrence l’Emirates Stadium, même s’il est vrai qu’il n’est pas connu pour être le plus chaud d’Europe. Un peu plus de 60 000 personnes dans le nord-est de Londres. Pas de quoi effrayer les supporters parisiens, qui ont fait le boulot sur le sol anglais contrairement à leurs protégés.
On n’a pas appris grand chose sur Arsenal mardi soir. Une équipe talentueuse, bien constituée et aux idées claires. Ils ont marqué sur un de leurs points forts, les coups de pied arrêtés. Ils ont pu tourner le dos en fin de match, alors que le score était déjà établi. Ils allient puissance et technique au milieu de terrain. Une très bonne équipe, qui n’a plus regardé Manchester City dans les yeux ou presque depuis deux ans pour rien. En poste depuis fin 2019, l’ancien milieu du PSG Mikel Arteta fait un excellent travail avec l’équipe londonienne, qui, en fait, n’a même pas réalisé un match exceptionnel. Par exemple, il n’y a eu aucune opportunité pour le but de Gigio Donnarumma. Et c’est quand même une chance au vu de la forme du gardien italien (voir par ailleurs). Bref, Arsenal est coriace. Plus que Paris.
VOIR AUSSI – Les buts et résumé de PSG-Rennes le 27 septembre (3-1)
COUPS DE GRIFFES
Avant ce match, nous avons recueilli les propos de Christophe Lollichon. Si nous avions contacté l’ancien entraîneur des gardiens de Chelsea, c’était surtout pour discuter de Matfey Safonov, recruté l’été dernier pour 20 M€. Cependant, il a également jeté son regard sur Gigio Donnarumma au passage. Actuellement en poste à l’US Dunkerque, il a notamment souligné les faiblesses de l’Italien en « lire et comprendre le jeu. C’est faible ». Des propos qui ont pris tout leur sens mardi soir. C’est justement dans ce registre que Donnarumma a échoué. C’était criant. Le premier objectif est un souci de lecture. Ce n’est pas la première fois. Peut-être pas le dernier non plus…
« Donnarumma a des performances correctes en L1, il réalise des arrêts qui correspondent à ses principaux atouts, sur la ligne, en envergure, à bout portant. Au-delà, c’est assez limité. Très fort sur ses points forts et très faible sur ses points faibles ? On peut le dire comme ça”a ajouté Lollichon, estimant que l’ancien Milanais semble «lourd et même emprunté» dans ses voyages. “Sur les ballons aériens, Donnarumma n’existe pas, il hésite, il est limité, tout simplement parce qu’il ne lit pas ce qui se passe”insiste-t-il, avant d’ironiser sur le jeu au pied du gardien parisien. “Ce n’est pas difficile d’être meilleur que lui”il glisse. La comparaison avec David Raya n’était pas flatteuse pour le jeune papa. C’est exactement le profil qui conviendrait au PSG «fait à Luis Enrique».
On sait que le PSG a choisi des profils plus techniques que physiques. C’est supposé. Mais mardi soir, les Rouge et Bleu auraient dû monter l’échelle de plusieurs niveaux en termes d’agressivité pour répondre au défi physique des Gunners. Ils ne l’ont pas fait. Cela a été vu. Et ils n’ont pas pu développer leur jeu, leur football, leurs idées. Certes, le PSG veut bien jouer, veut bien jouer, veut jouer offensivement. Sauf que pour cela, il faut récupérer le ballon, être fort dans les duels, presser, travailler dans l’ombre. C’est essentiel. Ils ont échoué dans ce domaine mardi. On attendait ce match comme un premier vrai test pour un PSG pas (assez) chatouillé en Ligue 1. On a vu. Test raté pour des Parisiens inoffensifs, qui ont touché du bois à deux reprises mais qui ne méritaient pas mieux.
A défaut d’avoir éclairé l’assistance par ses analyses approfondies, Luis Enrique ne s’est pas trompé en conférence de presse. Il a réservé ce type de comportement détestable à notre collègue Margot Dumont, sur Canal+. Après être resté silencieux sur plusieurs rappels concernant Ousmane Dembélé, sanctionné et non convoqué pour ce match, l’entraîneur espagnol a été interrogé sur son plan tactique. Le reste parle de lui-même : “Je n’ai pas l’intention d’expliquer mes tactiques car vous ne les comprendriez pas”. Il serait peut-être bon de rappeler à l’ancien international espagnol qu’à moins de prendre des raccourcis « 25 à 50 % de son salaire »comme il l’a récemment proposé, répondre aux journalistes fait partie de ses responsabilités. Et si possible, éviter de les prendre pour des imbéciles…
Le président du groupe RN à l'Assemblée réclame notamment une nouvelle loi sur l'immigration début 2025 pour reprendre "les dispositions…
Retombé dans ses travers à Guingamp lundi (3-1), le SM Caen sait que la réception à Lorient, samedi 5 octobre…
CComment tuer une franchise en deux étapes ? Le réalisateur Todd Phillips a la formule et elle s'appelle Joker. Acte…
Le lendemain pour Michel Barnier et son gouvernement. Après la déclaration de politique générale du Premier ministre, les différents ministres…
La proposition de destitution d'Emmanuel Macron, examinée ce mercredi matin en commission des lois de l'Assemblée nationale, n'ira pas plus…
"Face à la violence, Michel Barnier fait reculer la démocratie, c'est une honte pour la République", a critiqué ce député…