En dépôt de bilan, le sidérurgiste fait l’objet de six offres de rachat partiel. Deux groupes familiaux italiens sont en pole position.
De Bercy à Hagondange, la nouvelle a été accueillie avec soulagement fin avril. Ascometal, placé en redressement judiciaire en mars, connaît certainement sa troisième redressement judiciaire en dix ans. Abandonné par son propriétaire, Swiss Steel, le groupe sidérurgique n’échappera pas, cette fois, à une vente au coup par coup : aucune des six offres de rachat reçues fin avril ne concerne l’ensemble du groupe. Mais en combinant plusieurs projets de redressement partiel, l’ensemble des sites industriels (Hagondange, Le Marais, Les Dunes, Custines et Fos-sur-Mer) devrait être sauvé, ainsi qu’une grande partie de ses salariés (1 000 sur 1 116, à ce stade), y compris ceux du siège.
La scission d’Ascometal se jouera entre plusieurs acteurs de la sidérurgie européenne, sous l’égide du tribunal de Strasbourg. La plus impliquée est l’Acciaierie Venete italienne. Fin 2023, il se présente comme un repreneur potentiel du groupe, alors mis en vente par Swiss Steal, avant le projet…