Le Venezuela perd son dernier glacier

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En 1910, ce pays d’Amérique latine comptait encore six glaciers. La dernière à avoir survécu, située dans la Sierra Nevada de Mérida et qui couvrait autrefois 450 hectares, ne couvre aujourd’hui que 2 hectares.

Le Venezuela est officiellement à court de glaciers. Ce pays sud-américain traversé par la cordillère des Andes a vu son dernier glacier, autrefois d’une superficie de 450 hectares, fondre jusqu’à ne plus former qu’une plaque d’environ 2 hectares. À tel point que les scientifiques l’ont réduit au simple « champ de glace ». Selon les normes internationales, un glacier doit mesurer au moins 10 hectares pour être classé comme tel.

Le Pic Humboldt, plus connu sous le nom de La Corona, fut le dernier survivant des six glaciers de plus de 1000 hectares présents sur le territoire vénézuélien en 1910. Il est niché à 4940 mètres d’altitude dans le parc national de la Sierra Nevada. Mérida. Sa disparition fait du Venezuela le premier pays de l’histoire moderne à perdre tous ses glaciers.

Les spécialistes interrogés par les différents médias vénézuéliens et internationaux sont unanimes pour pointer du doigt le réchauffement climatique. Pour sauver le glacier Humboldt, les scientifiques avaient même tenté d’installer une couverture thermique en maille, afin d’atténuer l’impact des rayons du soleil. Mais cela n’a pas empêché la fonte. À la mi-mai, les scientifiques ont constaté que 99 % de la surface du glacier avait disparu.

Selon les spécialistes, le reste de la calotte glaciaire devrait disparaître complètement d’ici 2028. Les scientifiques ont également appelé à retirer la couverture qui risque de bloquer la croissance des mousses et des lichens, mais aussi de laisser derrière elle des microplastiques et de contaminer l’environnement.