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le XV de France entame sa préparation pour le Tournoi des Six Nations malgré les doutes

Pas de casse lors du dernier week-end avec les clubs, et le XV de France peut s’atteler à préparer le dernier Tournoi des six nations avant sa Coupe du monde à domicile à partir de lundi. Les 42 joueurs convoqués par Fabien Galthié se retrouvent dans le sud-ouest de la France.

Avant le monde à la maison, place au Tournoi des Six Nations. L’équipe de France de rugby, en quête de titre, se retrouve à partir du lundi 23 janvier à Capbreton (Landes, sud-ouest du pays) pour un stage de préparation au tournoi qui débutera le 5 février à Rome face à l’Italie.

Pour compenser la cascade de blessures hivernales, l’entraîneur du XV de France, Fabien Galthié, a convoqué huit « petits nouveaux », un chiffre qui n’aurait pas dû être revu à la hausse après les rencontres de ce week-end.

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Une attaque de feu

S’il y a bien un motif de satisfaction pour la direction des Bleus alors que se profile leur premier match du Tournoi à Rome le 5 février prochain, c’est bien le groupe d’attaquants, dont les performances ont encore été énormes lors du dernier week-end avant le camp, lors de la Coupe des champions.

Ainsi, le talonneur du Stade toulousain Julien Marchand (17 ballons joués à la main, 52 mètres gagnés, 10 tacles et 3 revirements gagnés contre le Munster) et le troisième ligne de La Rochelle Grégory Alldritt (1 essai, 19 ballons joués, 46 mètres gagnés contre Northampton) , pour n’en nommer que quelques-uns, ont chacun été nommés « homme du match ».

En l’absence du deuxième ou troisième ligne du Racing 92 Cameron Woki, forfait, c’est Sekou Macalou qui s’est illustré, en Challenge Cup avec le Stade de France face à Trévise : 1 essai, 33 mètres gagnés, 5 ballons repris en touche et 2 passe après contact. Et que dire du troisième ligne Anthony Jelonch, meilleur tacleur toulousain (14) dimanche, et du « vétéran » Paul Willemse (13 tacles, 14 ballons joués à la main contre les London Irish) ?

Qui derrière Antoine Dupont en charnière ?

Si au poste de titulaire N.9, le Toulousain Antoine Dupont, encore décisif dimanche (9 défenseurs battus !), fait encore l’unanimité au point d’avoir vu son capitanat prolongé, le nom de sa doublure fait débat, en l’absence du demi de mêlée UBB Maxime Lucu, blessé.

Entre Nolann Le Garrec (20 ans), titulaire indiscutable au Racing 92 comme samedi face au Leinster, et Léo Coly (23 ans), qui affronte la concurrence de Cobus Reinach à Montpellier, le staff des Bleus devra trancher.

Au poste de première mi-temps, l’habituel titulaire Romain Ntamack, qui a également eu le droit de prendre quelques jours de repos lors des fêtes de fin d’année, avant de réaliser une contre-performance inhabituelle face à La Rochelle en championnat le 7 janvier (seulement 48 minutes de jeu, premier carton jaune de sa carrière), semble en dessous de son niveau habituel après avoir vécu un automne déjà mitigé.

Les lignes de dos, source d’inquiétude

C’est finalement au sein des lignes arrières que l’encadrement des Bleus est dans le flou. Non seulement à cause du grand nombre de blessés ou d’incertains aux postes 10 à 15 (Arthur Vincent/MHR, Jonathan Danty/La Rochelle, Gabin Villière/Toulon, Damian Penaud/Clermont…), mais aussi par les dommages au mental que les deux derniers jours de la Champions Cup ont provoqué chez certains.

Ainsi, le « taulier » Gaël Fickou, doyen des Bleus avec ses 74 sélections, vit depuis quelques semaines des moments difficiles avec son club du Racing 92. Eliminé en Champions Cup samedi, le club francilien a enchaîné les déconvenues en championnat : l’heure de débuter une campagne avec les Bleus pour Fickou.

Son partenaire au centre Yoram Moefana n’étant pas au mieux non plus en club (l’UBB a enregistré une 4e défaite en 4 matches samedi à Gloucester), il reste le toujours régulier Melvyn Jaminet, qui a encore claqué 15 points dimanche contre le Munster. En attendant, pourquoi pas, les novices Emilien Gailleton (Pau) et Ethan Dumortier (Lyon).

Avec l’AFP

France 24 Sport

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