“JE« C’est l’économie, idiot. » Il y a trente ans, James Carville, le stratège de Bill Clinton, a forgé une phrase qui ne s’est presque jamais démentie : à chaque élection présidentielle, la santé de l’économie américaine – ou du moins la perception qu’en ont les électeurs – finit toujours par être le facteur décisif.
Et même si l’immigration ou la défense du droit à l’avortement ont un impact, l’économie reste la préoccupation numéro un des Américains dans le duel entre Kamala Harris et Donald Trump, le 5 novembre.
Ces derniers mois, Trump a écrasé Joe Biden sur ce sujet brûlant, avec des prix en hausse de 20 % en quatre ans. Mais avec le ralentissement de l’inflation, la hausse du revenu médian et le fait que Wall Street vient d’atteindre des sommets historiques après la baisse des taux de la banque centrale américaine, les choses semblent plus prometteuses pour Kamala Harris, à qui les électeurs semblent accorder le bénéfice du doute.
En moyenne, selon une demi-douzaine de sondages récents, le républicain n’a que quatre points d’avance sur la question : « À qui faites-vous le plus confiance en matière d’économie ? »
Avantage de Trump au Sud, bataille serrée au Nord
Dans les États clés – ces États au comportement politique imprévisible –, Trump conserve un avantage, notamment dans le Sud. Selon le dernier sondage de Le New York TimesLes électeurs de Caroline du Nord, de Géorgie et d’Arizona votent pour lui afin de redresser l’économie. Kamala Harris (…) Lire la suite