Cette fois, c’est bien un « dissolution anticonstitutionnelle », la crainte de tous les Koweïtiens attachés à une vie parlementaire unique dans le Golfe, voire dans le monde arabe.
Certes, les dissolutions du Parlement sur ordre de l’émir étaient devenues monnaie courante ces dernières années, se produisant à un rythme presque annuel. Mais ils ont toujours été accompagnés d’un appel à de nouvelles élections. Cette fois, rien de tel. Il n’y aura plus de Parlement jusqu’à nouvel ordre.
« Une décision difficile pour sauver le Koweït », titrait le quotidien local Al-Raï le 12 mai, au lendemain d’un discours télévisé de l’émir qui dénonçait la « excès » des députés pour justifier sa décision de « suspendre certaines dispositions constitutionnelles pour une durée n’excédant pas quatre ans ». Tout en annonçant une révision de la Constitution, il a exhorté les citoyens à se rappeler que « le respect des forces de l’ordre fait partie du respect du pouvoir ».
Comme s’il s’agissait d’anticiper un nouvel ordre autoritaire, le journal Al-Nahar titre “À votre service”, ci-dessus une photo de l’émir Mechaal Al-Ahmed Al-Sabah, 83 ans.
Arrivé sur le trône en décembre 202
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