Il y a 112 ans, le Titanic, avec près de 1 500 personnes à bord, heurtait un iceberg et coulait dans l’océan Atlantique, provoquant l’une des plus grandes catastrophes maritimes de tous les temps. Depuis, son épave, divisée en deux sections principales (la proue et la poupe, autrement dit l’avant et l’arrière du navire), repose tranquillement à 3 821 mètres de profondeur. Mais cela pourrait ne pas durer selon la BBC.
Déjà en 2022, l’épave montrait des signes alarmants de détérioration : la célèbre balustrade s’effondrait et la rouille commençait à recouvrir entièrement le paquebot. En effet, les profondeurs de l’océan Atlantique représentent de nombreux dangers pour le navire le plus célèbre du monde, déjà fortement endommagé.
Des menaces invisibles mais non moins dangereuses
La première menace est la pression. A cette profondeur, elle est jusqu’à 390 fois supérieure à celle de la surface, créant un environnement si hostile que peu de créatures marines peuvent y survivre. Pour rappel, lorsque le Titanic s’est brisé en deux, la proue a implosé sous la pression écrasante, libérant les effets personnels des passagers, comme les bouteilles de champagne.
Autre obstacle à la longévité du navire : les courants marins, dont les effets peuvent être étonnamment forts. Une partie de l’épave du Titanic se trouve en effet à proximité d’une partie du fond marin affectée par un courant d’eau froide soufflant vers le sud, ce qui pourrait accélérer la détérioration des vestiges de l’épave à long terme.
Enfin, il ne faut pas négliger l’un des ennemis les plus féroces de l’épave : les bactéries. Bien que l’oxydation soit une réaction naturelle à l’eau, ce n’est pas seulement cette réaction qui provoque la rouille, mais une couche de biofilm bactérien, autrement dit une structure biologique qui permet aux bactéries de prospérer et de profiter du fer de l’épave.
Un dernier festin à…
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