Voilà qui devrait alléger la pression, au moins pour quelques semaines, autour de l’équipe de France. Cette dernière, décevante à l’Euro malgré son parcours jusqu’en demi-finales, méconnaissable face à l’Italie pour son match retour (1-3), vendredi, avait souffert ces dernières semaines de la comparaison avec les performances des sportifs français aux Jeux olympiques et paralympiques, dont les Bleuets de Thierry Henry, médaillés d’argent.
Grâce à une victoire contre la Belgique (2-0), lundi 9 septembre à Décines-Charpieu (Rhône), les Bleus ont retrouvé de la crédibilité devant le public du Groupama Stadium. Le match n’avait pas encore commencé et le public semblait épuisé : à l’annonce des compositions d’équipe, plusieurs joueurs ont été sifflés, tout comme Didier Deschamps. Un fait rare – presque inédit – en douze ans de mandat du sélectionneur.
“Honnêtement, je n’ai pas entendu. Je n’ai aucun problème avec ça même si je savais que je n’avais pas beaucoup de supporters inconditionnels à Lyon, pour diverses raisons.”Le Basque a relativisé après le match. En mars, avant le match amical perdu contre l’Allemagne (0-2) dans ce même Groupama Stadium, son nom n’avait pas été hué et cette évolution révèle la dégradation du lien entre l’équipe de France et son public, la première ne parvenant pas à faire exulter le second pendant plusieurs mois.
Malgré la révolte grandissante, Didier Deschamps “n’a pas changé de cap” pour ce deuxième match de la nouvelle saison face à la Belgique. Au coup d’envoi, le sélectionneur avait changé quasiment tout son onze de départ, laissé Kylian Mbappé et Antoine Griezmann sur le banc, offert du temps de jeu à un nouveau venu (Manu Koné) et à des joueurs de retour (Lucas Digne, Mattéo Guendouzi). « réoxygénation »acte II.
Les Bleus réagissent en équipe
Contre l’Italie, ce plan avait échoué et la France avait été surclassée. Après les vingt premières minutes face aux Diables Rouges, le public pouvait craindre un dénouement similaire. « C’était peut-être lié à un peu de nervosité chez nous, peut-être par rapport au contexte »expliquait Didier Deschamps. Une fois les jambes libérées, c’est collectivement que les Bleus ont dominé la Belgique, à l’image de ce nouveau milieu de terrain, avec N’Golo Kanté et Mattéo Guendouzi, associé à Koné.
« Nous avions à cœur de rattraper notre contre-performance. Après l’Italie, nous n’étions pas forcément inquiets, mais plutôt frustrés. Il fallait faire notre autocritique. »Jules Koundé a souligné après la victoire. Séduisante dans plusieurs séquences offensives – comme au début de l’Euro –, l’équipe de France devait ensuite réussir à convertir ses occasions, principal reproche qui lui a été fait durant la compétition continentale.
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Voilà qui devrait alléger la pression, au moins pour quelques semaines, autour de l’équipe de France. Cette dernière, décevante à l’Euro malgré son parcours jusqu’en demi-finales, méconnaissable face à l’Italie pour son match retour (1-3), vendredi, avait souffert ces dernières semaines de la comparaison avec les performances des sportifs français aux Jeux olympiques et paralympiques, dont les Bleuets de Thierry Henry, médaillés d’argent.
Grâce à une victoire contre la Belgique (2-0), lundi 9 septembre à Décines-Charpieu (Rhône), les Bleus ont retrouvé de la crédibilité devant le public du Groupama Stadium. Le match n’avait pas encore commencé et le public semblait épuisé : à l’annonce des compositions d’équipe, plusieurs joueurs ont été sifflés, tout comme Didier Deschamps. Un fait rare – presque inédit – en douze ans de mandat du sélectionneur.
“Honnêtement, je n’ai pas entendu. Je n’ai aucun problème avec ça même si je savais que je n’avais pas beaucoup de supporters inconditionnels à Lyon, pour diverses raisons.”Le Basque a relativisé après le match. En mars, avant le match amical perdu contre l’Allemagne (0-2) dans ce même Groupama Stadium, son nom n’avait pas été hué et cette évolution révèle la dégradation du lien entre l’équipe de France et son public, la première ne parvenant pas à faire exulter le second pendant plusieurs mois.
Malgré la révolte grandissante, Didier Deschamps “n’a pas changé de cap” pour ce deuxième match de la nouvelle saison face à la Belgique. Au coup d’envoi, le sélectionneur avait changé quasiment tout son onze de départ, laissé Kylian Mbappé et Antoine Griezmann sur le banc, offert du temps de jeu à un nouveau venu (Manu Koné) et à des joueurs de retour (Lucas Digne, Mattéo Guendouzi). « réoxygénation »acte II.
Les Bleus réagissent en équipe
Contre l’Italie, ce plan avait échoué et la France avait été surclassée. Après les vingt premières minutes face aux Diables Rouges, le public pouvait craindre un dénouement similaire. « C’était peut-être lié à un peu de nervosité chez nous, peut-être par rapport au contexte »expliquait Didier Deschamps. Une fois les jambes libérées, c’est collectivement que les Bleus ont dominé la Belgique, à l’image de ce nouveau milieu de terrain, avec N’Golo Kanté et Mattéo Guendouzi, associé à Koné.
« Nous avions à cœur de rattraper notre contre-performance. Après l’Italie, nous n’étions pas forcément inquiets, mais plutôt frustrés. Il fallait faire notre autocritique. »Jules Koundé a souligné après la victoire. Séduisante dans plusieurs séquences offensives – comme au début de l’Euro –, l’équipe de France devait ensuite réussir à convertir ses occasions, principal reproche qui lui a été fait durant la compétition continentale.
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